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Le 20 février 2025, Christie’s s’est félicitée de lancer la première vente entièrement consacrée à des œuvres d’art générées à l’aide de l’intelligence artificielle. De quoi susciter la grogne de milliers d’artistes qui dénoncent, dans une pétition, la mise en avant d’une technologie parfois entraînée à partir d’œuvres protégées par le droit d’auteur. L’essor de la propriété intellectuelle programmable sonne-t-elle la fin du plagiat par l’IA ?
L’exposition Augmented Intelligence, une vente aux enchères composée uniquement d’œuvres d’art créées à l’aide de l’intelligence artificielle, s’est ouverte le jeudi 20 février 2025, au Christie’s Rockefeller Center de New York.
Un événement pour lequel s’est félicité la maison spécialisée dans la vente d’art. Mais la fierté de Christie’s de faire la part belle à l’IA dans la création artistique a provoqué de vives réactions dans la sphère culturelle.
Dans une pétition en ligne, 6397 artistes estiment que les œuvres exposées “ont été créées en utilisant des modèles d’IA connus pour avoir utilisé sans autorisation des travaux protégés par le droit de la propriété intellectuelle”. Comme au début d’internet où des outils de pair-à-pair comme Napster ont sapé la valeur de la propriété intellectuelle, l’IA échappe aujourd’hui aux créateurs. Et si une autre technologie permettait d’endiguer ces dérives ?
Story Protocol est un acteur du web3 qui ambitionne de mettre en œuvre une “propriété intellectuelle programmable” en utilisant la blockchain. La vision s’appuie sur la tokenisation de la propriété intellectuelle pour en automatiser le suivi et la monétisation.
Pour faire court, les règles de licences et de monétisation définies par les créateurs originaux sont codées dans des smart contracts. Comme le rapporte Oakresearch, ces licences distribuées sur la blockchain sont adossées à des contrats légaux conformes aux standards internationaux comme la Convention de Berne.
“La propriété intellectuelle est l’or, le pétrole, le silicium du monde des idées. Pourtant, à mesure que l’IA devient plus puissante, la propriété intellectuelle telle que nous la connaissons est morte”, écrit Jason Zhao, cofondateur de Story Protocol dans son livre blanc.
D’après lui, si la propriété intellectuelle ne devient pas “un logiciel”, elle ne survivra pas face à l’intelligence artificielle. En utilisant la blockchain, Story Protocol espère ainsi créer “la plus grande réserve de propriété intellectuelle au monde, une nouvelle bibliothèque d’Alexandrie, mondiale et permanente.” Dans un écosystème où la propriété intellectuelle programmable est opérationnelle à l’échelle, un éditeur qui utilise une oeuvre d’art, un personnage de Disney ou le logo d’une entreprise pour entraîner son modèle IA rétribuerait automatiquement le créateur de l’oeuvre originale. De nombreux défis techniques, légaux et économiques séparent toutefois l’entreprise de cette vision.
Photo d’ouverture : gilber franco
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