Alors que le terme surtourisme fait son entrée dans le dictionnaire Le Robert, les débats autour de cette thématique ne cessent d’enfler. Un sujet qui prend d’autant plus d’ampleur durant la saison estivale où les flux de visiteurs se multiplient et se concentrent dans les destinations touristiques internationales populaires. Et si le surtourisme n’était qu’un terme à la mode qui cache une toute autre réalité, la difficulté de gérer des flux touristiques toujours plus importants sur des territoires qui eux ne grandissent pas ? Des touristes qui sont par ailleurs conscients de ce défi, 61% essayant d’éviter les destinations trop fréquentées selon Phocuswright. Un défi que les professionnels tentent quant à eux d’adresser à travers diverses solutions, des quotas aux taxes en passant par l’utilisation des nouvelles technologies.
Le surtourisme est-il seulement un sujet médiatique ? Si certains dénoncent haut et fort le surtourisme et ses conséquences négatives sur l’environnement ainsi que sur les populations, d’autres au contraire affirment que c’est un non-sujet. A l’image de Jean Pinard, ex-directeur du Comité Régional…