Mercredi 13 septembre, la Banque de France publiait un état des défaillances d’entreprises pour août 2023. Une période normalement propice au développement économique du secteur mais qui a, in fine, marqué le plus lourd bilan de défaillances tous secteurs confondus. Le secteur de l’hospitalité se distingue en occupant la troisième place du nombre de défaillances derrière les commerces et la construction. Des données à relativiser car ce sont les TPE et PME qui, sans surprise, paient le plus lourd tribu, alors qu’elles constituent la majorité du tissu économique du secteur. Ainsi qui dit plus de petites structures dit mécaniquement plus de faillites.
L’UMIH a souhaité avertir ses adhérents en leur communiquant les éléments suivants dans une circulaire interne :
Nous entrons en zone de turbulence économique, avec le renchérissement de tous les coûts, la hausse des taux d’intérêts, l’inflation, … La France enregistre son plus lourd bilan de défaillance d’entreprise au 2e trimestre 2022 depuis 2016, et que ces défaillances concernent particulièrement notre profession
+32% de défaillance dans l’hébergement par rapport à 2022 +50% de défaillance dans les débits de boissons +62% de défaillance dans la restauration par rapport (dont +43% dans la restauration traditionnelle
Nous pouvons transformer de nombreuses contraintes (climat, ruptures technologiques, nouveaux comportement des consommateurs, …) en opportunités, pour travailler autrement, nous réinventer et gagner des parts de marché.
Une alerte dont le GHR a souhaité se faire écho publiquement. Didier Chenet son président souligne