Pouvez-vous nous donner un aperçu du marché des résidences étudiantes au Québec et au Canada plus globalement ?
Charles Paiement :
Le marché des résidences étudiantes au Canada est assez segmenté. Il existe une grande différence entre le Québec et le reste du pays. Dans le Canada anglais, la majorité des universités se trouvent en milieu rural, là où la demande locative est moins élevée. À Montréal, la situation est très différente. Avec 1,5 à 2 millions d’habitants et près de 250 000 étudiants dans les cinq principales universités, la demande de logement étudiant est particulièrement forte, créant ainsi une pénurie. Avant la pandémie, nous avions identifié un besoin de 60 000 lits étudiants supplémentaires à Montréal.
Quels sont les principaux défis liés à la gestion de cette demande dans un marché aussi tendu ?
Charles Paiement :
La pénurie de logements à Montréal, un peu comme dans d’autres grandes villes occidentales, est exacerbée par la concurrence des logements non dédiés aux étudiants. Beaucoup d’étudiants se retrouvent dans des appartements partagés, ce qui réduit l’offre pour les familles. Nous avons donc vu un intérêt croissant des investisseurs, tant publics que privés, pour le développement de résidences étudiantes afin de répondre à cette demande. Notre approche est d’offrir des logements haut de gamme, répondant aux besoins de confort et de sécurité des étudiants canadiens et étrangers, tout en visant un public plus large.
Quel type de service et d’expérience offrez-vous dans vos résidences étudiantes ?
Charles Paiement :
Nous nous sommes concentrés sur l’expérience de l’étudiant, en offrant des
