Pourriez-vous nous transmettre un bilan de l’année 2024 -2025 sur vos résidences étudiantes et jeunes actifs ?
Jean-Baptiste Mortier : L’été a été très positif. Sur le segment étudiant, nous atteignons presque 100 % de taux d’occupation, avec seulement quelques lits restant à commercialiser, principalement à Asnières, où certains étudiants sont arrivés plus tard que prévu. Nos résidences pour jeunes actifs affichent également d’excellents taux, même sur les nouvelles ouvertures, comme Bordeaux ou Vélizy. Dans l’ensemble, notre portefeuille continue de performer malgré un contexte économique complexe, grâce à notre localisation et à la qualité de nos offres.
En termes de développement, quelles perspectives pour les années à venir ?
Jean-Baptiste Mortier : Nos perspectives sont très positives. Nous avons levé 660 millions d’euros en equity avec le fonds souverain norvégien Norges et 615 millions d’euros de dette. Cela nous permet d’investir environ 1,3 milliard d’euros sur les prochaines années. Concrètement, nous ouvrirons 3 résidences en 2026 (plus de 1 300 lits), 2 000 lits en 2027, 1 300 en 2028 et 1 900 en 2029. À terme, nous dépasserons les 16 000 lits, avec d’autres projets déjà en discussion à travers la France et en Espagne.
Quelle stratégie adoptez-vous entre développement greenfield et reconversions ?
Jean-Baptiste Mortier : Nous privilégions le Greenfield, mais nous avons aussi réalisé quelques reconversions, comme à Gentilly, sur deux tours de bureaux transformées en résidences. Nous laissons la promotion et le risque réglementaire aux développeurs experts, tout en conservant notre rôle d’investisseur et d’opérateur. Cela nous permet de rester concentrés
