Foyers contraints : à la recherche des bons plans
La baisse du pouvoir d’achat contraint nombre de consommateurs — et tout particulièrement dans les segments loisirs — à devenir hyper réactifs dans leurs décisions de voyage. Plusieurs signaux convergents montrent que :
Les voyageurs retardent leur réservation pour bénéficier d’une meilleure offre (ou du moins percevoir qu’ils en ont une).Le “deal hunting” via les OTAs, métamoteurs ou applications de comparaison rend les opportunités de dernière minute plus visibles et accessibles.Dans un contexte de volatilité économique, les dépenses fixes (transport, hébergement) sont souvent optimisées à l’extrême, d’où une plus forte sensibilité au tarif final.
Ainsi, la réservation ultra-tardive apparaît comme une stratégie de “réserve d’option” : on attend, on compare, on saisit si l’écart de prix est suffisamment attractif.
Cette pression sur la “bonne affaire” redessine le cycle de décision de réservation et modifie la fenêtre de “lead time” : les hôtels voient désormais une proportion croissante des réservations se cristalliser à 72 h, voire 24 h, du check-in.
David Sandier Directeur Commercial & Marketing Pierre & Vacances « Nous avons volontairement limité les hausses tarifaires car nous estimions que la capacité de nos clients à payer plus cher était contrainte »
« La saison a demandé une animation commerciale plus soutenue qu’à l’accoutumée, notamment pour répondre à une forte demande de bons plans et de réservations de dernière minute. »
« Nous suivons les ventes de très près, semaine après semaine, et adaptons nos prix et nos campagnes en fonction des signaux du marché. Cet été, nous avons intensifié notre pression publicitaire pour rester visibles face à
