Pouvez-vous nous présenter Odalys Campus et vos implantations actuelles ?
James Galland : Odalys Campus est aujourd’hui présent sur tout le territoire français, mais aussi à l’international. Nous exploitons trois résidences au Portugal – deux à Porto et une à Lisbonne –, une à Séville en Espagne et une prochaine ouverture est prévue à Saragosse en 2026. Nous allons également inaugurer une résidence à Courtrai, en Belgique. L’internationalisation se concentre donc pour l’instant sur la péninsule ibérique et le Benelux.
Vos résidences se situent plutôt en centre-ville ou sur les campus ?
James Galland : Dans la grande majorité des cas, nous privilégions des implantations en cœur de ville. Certaines résidences peuvent être directement sur un campus ou en périphérie proche, mais notre stratégie reste urbaine, pour combiner proximité académique et attractivité des services de la ville.
Travaillez-vous davantage sur du foncier neuf ou sur des reconversions ?
James Galland : L’essentiel de notre développement se fait en construction neuve, via des fonciers portés par des promoteurs. Les actifs sont ensuite vendus à des investisseurs, principalement individuels, même si nous travaillons aussi ponctuellement avec des investisseurs en bloc. Les opérations de reconversion existent, mais restent marginales.
La tendance est aux résidences mixtes. Est-ce aussi votre stratégie ?
James Galland : Absolument. Nous développons depuis plusieurs années déjà des établissements mixtes, combinant le court séjour hôtelier (une à trois nuits, souvent une clientèle affaires) et le long séjour étudiant. Cela fonctionne bien car nous organisons intelligemment les flux et les espaces communs pour préserver le confort de chaque
