L’hôtellerie de chaine française et européenne est née dans les années 1980/90, c’est désormais la nouvelle génération qui a pris les rênes de ces groupes souvent familiaux.
L’entrée dans l’hôtellerie de Solenne Ojea Devys et Louis Solanet s’est faite de façon plutôt inattendue, à la croisée d’un héritage familial et d’opportunités à saisir. Solenne raconte : « Mon entrée dans l’hôtellerie s’est faite un petit peu par hasard. Mon père m’a dit : ‘Je monte un projet de chaîne hôtelière, j’ai besoin de quelqu’un pour le marketing et la com. Est-ce que tu as envie de venir ?’ » Quant à Louis, il partage ce même parcours : « Moi, mon entrée dans l’hôtellerie s’est faite un peu par hasard, mais aussi par opportunité », nourri par la tradition familiale — son père fut président de Campanile dans les années 80.
Les débuts furent marqués par une répartition claire des rôles et responsabilités. Solenne précise : « Longtemps, les sujets étaient vraiment délimités : lui la finance, la stratégie, le développement ; moi la partie branding, marketing, expérience client, communication. » Mais le dialogue familial s’est complexifié lorsqu’est venue la question de la transmission, un moment délicat pour chacun. Solenne l’admet : « Le jour où il a fallu parler de transmission, ça a été évidemment plus compliqué. Lui voyait les choses d’une certaine manière, pensait que certaines choses n’étaient pas possibles. » Les résistances aux changements, comme « travailler avec une autre marque que Louvre
