Selon les données de MKG, sur les 7 premières semaines, l’activité des hôtels, résidences de tourisme et villages vacances a reculé de -9,2% par rapport à l’été 2024. Paris et l’Île-de-France n’ont pas retrouvé leur niveau d’avant Jeux Olympiques et plusieurs grandes métropoles ont souffert de la comparaison avec l’an dernier et son calendrier exceptionnel : -10% à Lyon, -6% à Marseille, -27% à Lille.
Certaines villes ont néanmoins bien résisté. Nice et Cannes affichent respectivement +6% en 2025 et près de +20% en deux ans, portées par des investissements majeurs dans l’offre hôtelière, de nouveaux établissements haut de gamme et un repositionnement réussi. Lille a également tiré son épingle du jeu, avec un RevPAR en forte progression par rapport à 2023, grâce notamment au départ du Tour de France qui a retrouvé son statut d’événement moteur.
Les littoraux ont connu une saison positive (+5% de RevPAR), soutenus à la fois par la fréquentation et par une hausse modérée des prix. La montagne signe l’une des meilleures performances (+7,5% tous massifs confondus et +9% dans les Alpes du Nord), confirmant sa montée en puissance estivale. Normandie et Bretagne se sont également distinguées (+8,5% et +10% de RevPAR), bénéficiant à la fois du passage du Tour de France et d’une météo favorable.
Plus largement, l’été 2025 a confirmé le dynamisme des destinations secondaires : intérieurs ruraux, villes moyennes et Sud-Est ont gagné en attractivité auprès des clientèles loisirs. À l’international, le même phénomène s’observe, avec Madrid et Barcelone en recul tandis que la côte
