Vous opérez un portefeuille qui couvre à la fois les grandes villes et des zones plus secondaires. Quelles sont les grandes tendances que vous avez observées cet été dans ces différents marchés ?
Eric Omgba : Oui, notre portefeuille est effectivement très varié, allant des grandes métropoles françaises comme Paris et Lyon à des villes secondaires qui possèdent leurs propres dynamiques de marché. En termes d’occupation, nous avons constaté une légère baisse, avec un retrait d’un peu moins d’un point par rapport à l’année précédente, ce qui est modéré. Cependant, nos prix moyens sont restés stables, voire ont progressé dans certaines villes où l’activité a été soutenue par des événements, comme à Marseille ou Lyon. Mais si on retire ces événements, les performances sont un peu plus modestes.
Vous évoquez une réduction de la durée des séjours. Quelles conséquences cela a-t-il sur vos stratégies de prix et d’occupation ?
Eric Omgba : Effectivement, la durée des séjours a diminué, et cela a un impact sur notre modèle économique. Avant, les clients réservaient en moyenne cinq à six nuits dans des destinations plutôt orientées loisirs. Aujourd’hui, ces séjours sont souvent réduits à trois ou quatre nuits. Cela a un impact sur le volume total d’occupation, mais aussi sur la gestion des prix. Nous devons ajuster nos offres pour attirer ces clients qui préfèrent des séjours plus courts, tout en optimisant nos prix en fonction des segments de clientèle, en particulier en basse et moyenne gamme.
La baisse du chiffre d’affaires est perceptible, surtout dans certains
