Vous êtes présents dans plusieurs grandes villes comme Paris, Lyon et Marseille. Pouvez-vous nous parler des spécificités de ces marchés et des tendances que vous avez observées récemment ?
Philippe Dalaudière : En effet, notre groupe est bien ancré à Lyon, où nous avons cinq établissements, dont deux en périphérie dans des zones événementielles, et un en centre-ville. Ce qui ressort de cette situation, c’est qu’il faut toujours comparer des éléments similaires dans notre métier, car les événements ont un impact majeur sur l’activité. L’année dernière, par exemple, des concerts et événements importants avaient fortement irrigué notre activité, ce qui n’a pas été le cas cette année. Cela a entraîné une baisse d’activité, en particulier sur la périphérie de Lyon, où l’absence d’événements phares s’est fait sentir. Cependant, le centre-ville, qui attire principalement des touristes pour un city break, a continué de bien performer, avec un impact plutôt modéré sur les prix moyens.
Avez-vous observé un changement dans le comportement des consommateurs ?
Philippe Dalaudière : Oui, ce qui a marqué cette année, c’est un retour plus marqué de consommateurs opportunistes. Ils recherchent davantage les bons plans et sont plus vigilants sur les prix. Par exemple, nous avons eu moins de réservations de dernière minute, mais davantage d’annulations et de réajustements des tarifs. Cela montre que les consommateurs sont devenus plus conscients des prix et cherchent à maximiser la valeur de leur séjour.
À Marseille, vous avez observé un changement intéressant : des clients locaux qui choisissent des séjours à l’hôtel pour profiter de
