Avec en toile de fond le Mont-Blanc et en premier plan le jet d’eau, symbole de la ville, The Woodward, d’Oetker Collection, redonne au 37 Quai Wilson sa vocation hôtelière du début XXe. Chic et discrète. Texte Anne-Marie Cattelain-Le Dû / Photos DR 1ER PRIX DES HÔTEL & LODGE AWARDS 2024, CATÉGORIE PRESTIGE
On pénètre au Woodward par une porte tambour, située sur une ruelle discrète. Un chasseur s’empresse d’appeler l’ascenseur laqué de rouge, aux boiseries et luminaires restaurés, qui dessert le lobby. Résumé parfait, en quelques secondes, de ce 5-étoiles de poche, 26 suites dont 21 avec vue sur le lac qui, sous ses airs calvinistes et sa décoration feutrée de Pierre-Yves Rochon, aimante une clientèle soucieuse d’hôtellerie d’exception et les épicuriens genevois ou de passage. Côté hébergement, on s’approprie chaque suite, personnalisée par un mobilier réalisé sur mesure et des œuvres d’art, comme « son » appartement. Au sous-sol, le spa Guerlain, accessible aux hôtes mais aussi aux membres du club, se double d’une piscine et d’un hammam. Côté table, jolie offre entre l’Atelier Robuchon du chef Olivier Jean, 2 étoiles Michelin, ambiance rouge et noire, et, sous une verrière, face au lac, Le Jardinier, première adresse européenne du chef étoilé Alain Verzeroli, ayant pour concept « De la cueillette à l’assiette ».
Ici, Genève quitte ses habits de banquier pour devenir primesautier, flâneur, entre Bains des Pâquis où, aux beaux jours, on écoute des concerts, nage, pratique le yoga, et les quais pour déambuler jusqu’au cœur de la ville. © DR Pierre-Yves Rocho,