Deux immenses candélabres marquent son entrée. Historiques, comme trois de ses salons Dont l’Impérial, décor de la dernière édition des Hôtel & Lodge Awards. Texte Anne-Marie Cattelain-Le Dû
Dans le 1er arrondissement, à l’angle de la rue de Castiglione et de la rue de Rivoli, ses façades s’inscrivent dans l’alignement des immeubles bourgeois des xviiie et xixe siècles, prolongeant la place Vendôme. Dessiné par l’architecte Henri Blondel, auteur de la Bourse de commerce, de la Belle Jardinière et de plus de 172 enseignes de commerce de luxe, il fut construit en un temps record – 24 mois. Son inauguration, sous le nom d’Hôtel Continental et le surnom de « palais des voyages », en 1878, pour l’Exposition universelle de Paris, attira des personnalités de tous horizons, curieuses de visiter ce bâtiment érigé en lieu et place du ministère des Finances. Les élégantes pavanaient en robe victorienne, corsage ajusté, taille fine, jupe à tournure étagée et faux culs. Les hommes palabraient en redingote ou jaquette sombre sur pantalon serré. Ce beau monde se pressa dans les grands salons pour admirer les peintures des artistes mondains. Aujourd’hui, les œuvres de Désiré François Laugée, auteur également de la fresque de la Bourse de commerce, ornent toujours le plafond du Salon impérial, et celles de son confrère, Alexis-Joseph Mazerolle, le salon Napoléon.
La cour historique, qui accueillait autrefois les voyageurs arrivant en calèche, offre, en été, un joli écrin pour le restaurant et le bar. © DR
Les 600 chambres et 300 salles de bains époustouflèrent plus encore par leurs dimensions, leur modernité, leur mobilier. The Westin Paris-Vendôme, qui fait partie du groupe Marriott