Monter à bord d’un avion comme on entre dans un 5-étoiles et voyager dans un univers grand luxe, telle est la promesse de la Première classe proposée sur les vols long-courriers par les meilleures compagnies aériennes du monde. La vie de palace à 10000 mètres d’altitude. Texte Céline Baussay
Elle fait rêver tous les grands voyageurs avec ses sièges qui se transforment en lits, ses menus signés de chefs étoilés, ses milliers de programmes de divertissement sur grand écran, ses jolies trousses remplies de produits de marques prestigieuses… et bien sûr, à terre, pour ses transferts privatifs, ses coupe-files, ses lounges d’aéroport, toujours plus beaux et agréables. Mais la première classe, la plus luxueuse de toutes, va-t-elle finir par disparaître des avions ? Depuis une vingtaine d’années, les observateurs du secteur aérien se posent la question, nombre de compagnies y ayant déjà renoncé partiellement ou totalement : Turkish Airlines, Air New Zealand, Asiana, American Airlines ou encore Oman Air, récemment. La raison ? Ce marché d’ultra-niche nécessite d’énormes investissements pour quelques cabines qui occupent un espace important à bord et sont difficiles à remplir. « La première classe n’existera plus chez American Airlines pour la simple raison que nos clients ne l’achètent pas »,avait ainsi justifié Vasu Raja, le directeur commercial, fin 2022. « Nous constatons une forte demande pour la première classe et avons décidé d’introduire une nouvelle cabine », a annoncé Badr Mohammed Al-Meer, le nouveau PDG de Qatar Airways, à la chaîne américaine CNBC, il y a un an… sans reprendre la parole officiellement
