Villa épurée, phare reconverti, boutique-hôtel isolé, spa offrant massages, cours de yoga, de méditation, randonnées à cheval… À chacune, chacun, selon sa personnalité, ses rêves, sa perception de la sérénité, son séjour pour se retrouver, respirer, déconnecter, repartir d’un bon pied. Texte Céline Baussay, Anne Marie Cattelain Le Dû et Louise Meyer
Zen : mot, concept à la mode issu du vocabulaire bouddhiste, symbolisé par l’ensō 円相, le cercle en japonais. Utilisant ces trois lettres à toutes les sauces, on les accole aussi bien pour traduire l’attitude d’une personne calme, gardant, quelle que soit la situation, son sang-froid, que pour qualifier un décor, une couleur, une musique, une ambiance, un paysage apaisant, prompt à générer une certaine forme de bonheur, à aider corps et esprit à évacuer le stress, à se projeter dans une atmosphère paisible. Comment atteindre la zénitude, comment la favoriser, la convier ? Bien souvent en décrochant de son quotidien, en s’évadant, en s’accordant une parenthèse. Tout commence par le voyage. Partir loin, prendre l’avion, être en décalage horaire, plonger dans l’inconnu perturbent certains, les angoissent au point qu’ils n’aspirent qu’à séjourner au plus près de chez eux, sans trop de bagages à boucler, sans documents à vérifier, sans contrôles de toutes sortes à subir. À eux, la voiture ou le train qu’ils prennent quasi à leur porte et les déposent au seuil de leur hôtel. À elles et eux les escales dans les villes organisées où tout, les loisirs, les commerces, sont à portée de main, comme Londres.
