Mannequin, actrice, chanteuse, l’aînée des sœurs Seigner incarne une Marilyn Monroe glamourissime dans la pièce Bungalow 21. Rencontre avec une artiste rare, secrète, nimbée de mystère. Propos recueillis par Monique Delanoue-Paynot / Photo de couverture Dusan
Le Beverly Hills Hotel, célèbre palace hollywoodien, sert de cadre à la pièce Bungalow 21 dans le Los Angeles de 1960. Vous le connaissez bien ?
Je l’adore ! J’y vais depuis le tournage du film Frantic il y a 30 ans. Je ne l’ai pas connu dans les années 1960 puisque je n’étais pas née (rires), mais quand on m’a proposé cette pièce, j’étais très heureuse. De l’histoire qu’elle raconte (NdlR : la romance entre Marilyn Monroe et Yves Montand), et du fait qu’elle se déroule dans cet hôtel mythique aux murs roses, et en particulier dans le Bungalow 21. J’y ai séjourné une fois, mais je n’ai pas dormi de la nuit ! J’étais tellement impressionnée… Je connais bien Los Angeles et l’Amérique, que j’aime beaucoup. Je possède d’ailleurs un visa de travail aux États-Unis, je reçois des offres de films de là-bas.
Êtes-vous une grande voyageuse ?
Le voyage a toujours fait partie de ma vie. J’ai commencé une carrière de mannequin à 14 ans, puis le cinéma est arrivé (NdlR : Jean-Luc Godard l’a révélée dans son film Détective en 1985) et ensuite la musique. Entre Londres, où vit ma fille, ma maison du sud de la France, la Suisse, Berlin où je retrouve Anton Newcombe, le musicien américain de L’Épée, mon groupe de rock, je voyage tout le temps ! Changer de pays, de culture, c’est important pour