Légère, dynamique et ludique, la Royal Enfield Guerrilla 450 représente l’essence même de la moto plaisir. Dans les rues de Barcelone comme dans la campagne environnante, elle est à son aise et permet de profiter à plein de la douceur catalane. Texte Maxime Ricard
«Light is right », avait coutume de répéter Colin Chapman. Si le fondateur de Lotus évoquait alors bien sûr les voitures, ce précepte s’applique parfaitement au frêle roadster Guerrilla 450 commercialisé depuis quelques mois par Royal Enfield, marque indienne qui fait profession de proposer des motos de caractère au juste prix. Celui-ci s’établit en effet à 5 540 €, valeur des plus concurrentielles, sans pour autant avoir une moto au rabais.
Un style épuré, typique d’un roadster, mais des solutions techniques des plus modernes, avec notamment une instrumentation numérique incorporant la navigation (une fois reliée au smartphone). © DR
La fiche technique est alléchante avec un moteur monocylindre 452 cm3 à refroidissement liquide et développant 40 ch : une puissance largement suffisante entre deux feux rouges ou le long des Ramblas de la capitale catalane, mais qu’il serait regrettable de limiter à cet exercice urbain. La Guerrilla dévoile un autre visage dès que l’horizon se dégage un peu, et malgré quelques vibrations un peu lassantes en fin de journée, on se régale à pencher les 184 kg de la moto (poids avec réservoir plein à 90 %) d’un virage à l’autre en enroulant « sur le couple », au rythme du gros piston.
Joliment dessiné, le réservoir participe du profil élancé de la moto. Des couleurs plus
