Vingt-cinq ans que la compagnie polynésienne internationale se joue des méridiens pour connecter au monde les 118 îles flottant à 15 800 kilomètres de la métropole. Lien sentimental, économique, touristique, culturel. Vital ! Texte Anne-Marie Cattelain-Le Dû
« Notre esprit pionnier se lit dans notre ADN », rappelle Michel Monvoisin, qui pilote Air Tahiti Nui depuis 2013. Quinze ans avant, le premier vol décollait de Papeete vers Los Angeles. « I fano na, e fano a » – « le voyage continue » – avec désormais, depuis Tahiti, des vols vers Paris, Los Angeles, Seattle, Sydney, Tokyo, et une flotte renouvelée en 2019 de quatre Boeing 787-9, que le constructeur américain a baptisé Tahitian Dreamliners au regard de leur identité polynésienne.
Air Tahiti Nui vient d’être élue « meilleure compagnie aérienne loisirs » pour la deuxième fois consécutive aux Global Traveler Awards. © DR Desserts vitaminés, service à l’assiette en classe affaires. © DR Une fleur de tiaré fraîche, parfumée, offerte à chaque passager. © DR
Air Tahiti Nui – nui signifiant grand – a été créée dans le but de désenclaver les cinq archipels de la collectivité territoriale, Société, Tuamotu, Marquises, Australes, Gambier. Noble pari qui, 25 ans après, se poursuit. La compagnie assure son rôle de connecteur, acteur principal du tourisme, mais pas que. Indispensable pour exporter les productions locales, dont la vanille, la plus réputée au monde, et les perles noires. Incontournable pour importer les produits de première nécessité, matériaux de construction, véhicules, médicaments, etc. Primordial pour faciliter l’accès aux soins médicaux et à l’éducation en métropole, participer au rayonnement des traditions polynésiennes, culturelles et sportives.