Le groupe cofondé en 2018 par Nicolas Chatillon, ancien banquier, et Guerlain Chicherit, ancien sportif automobile et de ski free-ride, s’installe résolument sur les plus hautes stations avec un modèle d’investissement qui séduit les partenaires. Développé à un rythme effréné ces dernières années, il semble vouloir marquer une pause sans dévier de son parcours ambitieux. Explications de l’un des co-fondateurs.
Compte-tenu des inquiétudes qui se manifestent autour du réchauffement climatique dans les massifs montagneux, avez-vous des craintes sur l’avenir de l’hôtellerie de montagne ?
Avec mon associé, Guerlain Chicherit, nous avons toujours été très clairs en créant le groupe Les Étincelles : nous nous positionnons sur les grandes stations de ski alpin et sur le segment haut de gamme, deux choix délibérés qui garantissent une activité sur la durée. Notre modèle ne correspond effectivement pas aux implantations urbaines ou stations de moyenne montagne.
Nous avons pris en compte les mêmes études qui analysent les conséquences du réchauffement en montagne pour constater que nos implantations de prédilection ne sont pas affectées par le manque de neige sur les années à venir. Les récentes saisons nous ont donné raison avec aucun problème de neige dans nos stations, même en période de cycle à fortes variations.
Compte-tenu de ces choix, qui valident votre modèle économique, votre croissance a été particulièrement rapide avec une quarantaine d’établissements en propriété et/ou sous gestion en à peine 6 années d’existence…
Notre portefeuille ne comprend pas que des hôtels et les 26 chalets de luxe que