Propriétaire-exploitant d’une quinzaine d’établissements en France, le groupe Lavorel Hotels détient la franchise Marriott pour son hôtel de la Cité Internationale à Lyon, à côté d’une douzaine de propriétés sans enseigne qui ont leur propre activité. Depuis deux ans, un premier Kopster en banlieue lyonnaise a ouvert la voie au développement d’une enseigne propre. Un second Kopster est opérationnel à Colombes et un troisième va ouvrir ses portes proches du parc des expositions de la Porte de Versailles. Charline Bresse nous décrypte le cheminement qui a conduit à développer une marque propre pour laquelle les ambitions s’affirment de jour en jour.
Quand s’est produit ce basculement de propriétaire-opérateur d’hôtels vers l’idée d’avoir sa propre enseigne au lieu de profiter de la notoriété des grands noms de l’hôtellerie ?
La crise Covid a été une forme de révélateur. Nous sommes franchisés Marriott pour un hôtel à Lyon et nous nous sommes sentis délaissés en sortie de crise, alors qu’il fallait reconstruire l’activité pratiquement stoppée pendant deux ans. La marque nous a imposé des équipements et facturé des fees sans vraiment nous aider à sortir des conséquences du confinement. D’où une première interrogation sur les contraintes d’un tel contrat par rapport à son bénéfice commercial. Nous avions dans les tuyaux l’ouverture d’un hôtel en banlieue lyonnaise, à Décines-Charpieu, à proximité du Stadium.
Le nom de l’hôtel est d’ailleurs une référence à l’univers du football ?
Le nom s’est formé par une double influence : Kop, la tribune de stade où