Une situation touristique très différentes selon les îles de l’océan Indien. Le tourisme, et notamment le tourisme international, est-il le seul axe de développement économique insulaire ? C’est l’impression que tout observateur peut ressentir en voyageant dans les îles francophones de l’océan Indien où le tourisme apparait comme une mono-industrie. Brice Duthion
Tout ou presque y semble dédié aux loisirs, aux vacances, à l’accueil de visiteurs. L’art de l’hospitalité des Seychelles ou de Maurice n’y est pas étranger, comme ces multiples complexes hôteliers dans lesquels les touristes, venus principalement d’Europe mais aussi du Moyen-Orient ou d’Asie, se pressent de nouveau, après les années Covid.
Le tourisme représente entre 25 et 30% du PIB à l’île Maurice ou aux Seychelles en 2022, une donnée largement supérieure à la situation réunionnaise avec 7% environ (à un niveau similaire à la métropole) ou à Madagascar. La région est par ailleurs sujette à un ensemble de menaces potentielles qui peuvent s’avérer rapidement des obstacles au développement du tourisme international (du changement climatique aux actes de piraterie).
La situation est très différente selon les Îles Vanille considérées. Si l’année 2023 a vu s’estomper les effets du Covid avec une très nette reprise des flux touristiques, les opérateurs n’y connaissent pas tous les mêmes dynamiques.
L’île Maurice a rebondi très vite après la crise grâce à une forte solidarité du moment L’île Maurice reste la tête de pont incontestable du tourisme dans l’océan Indien
L’île Maurice, qui est la tête de réseau régionale, a su fédérer