Le groupe de luxe compte 43 hôtels en opération dans le monde et deux établissements sur le point d’ouvrir, le Mandarin Oriental de Vienne, de 138 chambres, dans un ancien palais de justice monument historique, et un resort sur un atoll des Maldives de 120 villas.
A moyen terme, deux autres projets italiens sont engagés : le Mandarin Oriental, Rome d’une centaine de clés au sein du complexe des Villini Sallustiani) et le Mandarin Oriental, Porto Cervo sur la Costa Smeralda (83 chambres).
Le pipeline compte aussi des projets à plus long terme en Chine continentale et au Moyen-Orient avec notamment Abu Dhabi dans le projecteur.
Pour éviter des conflits d’intérêt entre les administrateurs conjoints de Mandarin Oriental et de la holding Jardine Matheson, un comité d’éthique a validé le projet et désigné une filiale ad hoc, Bidco, pour détenir les 12% actuellement dans le public.
Le prix de rachat proposé pour les actions implique une valorisation de 4,2 milliards de dollars (± 4 milliards d’euros). Par la même occasion, Mandarin Oriental cède quelques actifs, dont une partie de l’immeuble qui abrite son siège pour 900 millions d’euros à deux groupes financiers chinois.
Le financement est assuré grâce au cash-flow disponible de Jardine Matheson et des lignes de crédit non utilisées. Le deal doit être validé par l’assemblée générale et serait finalisé au 1er trimestre 2026.
Quand les groupes occidentaux continuent de privilégier le développement en asset light et l’élargissement de leurs actionnariats, les groupes privés asiatiques et orientaux, confiants dans le développement du luxe, resserrent leur
