Tant aux Pays-Bas qu’en Belgique, à travers la centaine d’hôtels en activité sous la marque Van der Valk, le groupe est largement connu pour ses hôtels dans les principales métropoles d’affaires. C’est déjà moins le cas dès que l’on descend plus au sud de l’Europe, mais cela ne saurait durer très longtemps si le plan de développement se déroule au rythme actuel.
Van der Valk n’est pas un groupe hôtelier comme les autres. Il est par son histoire, sa gouvernance et son modèle d’organisation, le groupe le plus familial qui puisse exister. Tous les directeurs des quelque 120 établissements en opération sont liés par le sang au fondateur Martinus Van der Valk, qui a initié l’entreprise en 1920. C’est la condition sine qua non pour pouvoir rejoindre la franchise familiale et prétendre à un poste de direction.
Martinus Van der Valk
Aujourd’hui, c’est la 4e génération qui est aux commandes du groupe, dont le siège est dans la banlieue d’Utrecht aux Pays-Bas. Si Martin Matser est le directeur général de Van der Valk Hotels & Restaurants – la marque ombrelle qui distribue la franchise -, l’organisation est plus complexe, liée à l’histoire des neuf familles qui sont les héritières du fondateur. D’ores et déjà, la 5e génération est déjà présente dans plusieurs établissements.
Qu’ils s’appellent Van der Valk, Luiten, Bohrmann ou Matser, ils sont tous cousins à un degré ou un autre et sont tous solidaires pour défendre la marque au Toucan. Le modèle économique du groupe repose sur une
