Très affecté par la crise sanitaire, une lourde dette et un créancier exigeant, le groupe Machefert s’est mis en procédure de sauvegarde début 2022. Depuis, il n’avait de cesse de redresser son activité et d’apurer sa dette pour mieux se relancer. Kevin Machefert, le jeune président du groupe, semble avoir trouver la bonne porte de sortie.
A la tête d’un groupe hôtelier qui compte 19 établissements hôteliers, dont 1K Paris, Normandy Le Chantier, Kube Paris et Kube Saint-Tropez, mais aussi 8 restaurants, 3 bars et une plage à Ramatuelle, Kevin Machefert, 2e génération dirigeant ce groupe familial, est entré en négociation avancée avec « l’un des leaders mondiaux du financement immobilier pour refinancer sa dette et financer ses projets d’ouverture de nouveaux hôtels », selon ses propres mots. Ce sont plus de 150 millions d’euros qui devraient être levés pour tirer un trait sur l’endettement et accélérer la croissance.
La situation n’était pas si florissante, il y a seulement deux ans. Pour mémoire, le groupe a fini l’exercice 2022 sur un CA de 42,5 M€ et une perte nette consolidée de 4,7 M€, en raison du coût élevé de son endettement. Il a été fortement secoué par la crise sanitaire sur les deux principales implantations de ses établissements à Paris et sur la Côte d’Azur. Son CA s’est effondré durant les deux années Covid et il a subi une très forte pression de son principal créancier, le fonds américain Fortress, qui l’a poussé à initier cette procédure de sauvegarde.
Le plan