Le nouveau modèle réserve une subtilité car il s’applique d’autorité aux intermédiaires, à savoir les conciergeries, mais pour l’instant de manière facultative pour les « hôtes » particuliers qui gèrent leur bien en direct.
La justification apportée par Airbnb est au nom de la transparence pour que le « guest » voit clairement sur le site le prix final qu’il aura à payer, alors qu’à présent au prix du logement s’ajoutait les frais de 14% à 16,5% que facturait Airbnb, contre 3% en moyenne récupérés sur les « hôtes ».
Airbnb ne baisse pas ses revenus (une moyenne de 15,5% sur le montant de la location saisonnière). Ils sont désormais générés par ses hébergeurs et non plus par les voyageurs.
Un modèle calqué sur celui des OTAs classiques
En cela, la plateforme californienne a voulu se rapprocher du modèle de ses « consœurs » Booking.com et autres Expedia, d’autant plus qu’elle sollicite de plus en plus les hôteliers, et notamment les hôteliers en dehors des grandes métropoles à rejoindre son modèle de distribution.
Sans les diverses incitations marketing que proposent, voire imposent ses concurrents, le coût de la distribution hôtelière via Airbnb s’avère à ce jour plus intéressant. Les dindons de la transformation du modèle pourraient être les « hôtes » qui voient leurs contributions augmenter. Airbnb leur suggère d’intégrer ce coût dans le prix affiché puisque de toute façon, c’était le client qui le payait en direct à Airbnb.
La transparence a bon dos, car les voyageurs ne savent plus désormais ce qu’ils devaient payer à la plateforme et le montant que touchait vraiment l’hébergeur.
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