L’émirat le plus vaste et le plus riche des EAU a démarré plus tardivement sa politique touristique que Dubaï, mais il compte bien rattraper son retard en apprenant des erreurs de son fameux voisin et en misant sur une approche volontairement différenciante. Même s’ils se défendent ouvertement qu’elle soit uniquement haut de gamme, elle est naturellement plus sélective avec deux axes forts, la culture et les événements exceptionnels sportifs ou ludiques.
Le tourisme est désormais un axe du développement économique d’Abu Dhabi, qui anticipe depuis longtemps l’après-pétrole et profite de ses ressources actuelles pour investir à bon escient.
Yas Island mise sur les parcs d’attractions et les grands événements sportifs ou concerts
Deux projets majeurs sont symboliques de cette volonté d’accueillir davantage de visiteurs internationaux, et pas seulement une étape vers d’autres destinations : la création de Yas Island qui abrite désormais le circuit de Formule 1, la plus grande salle de spectacle et les parcs d’attractions. La Walt Disney Company a d’ailleurs annoncé un futur investissement de plusieurs milliards de dollars pour y implanter un parc Disney aux couleurs de la culture moyen-orientale.
Les tournées des vedettes du show-business international ont fait d’Av-bu Dhabi une étape incontournable à l’instar de Cold Play, Metallica, …
Le Cultural District, un élément majeur d’attractivité international
Le second projet, déjà bien engagé, est encore plus ambitieux. L’île de Saadiyat va accueillir 5 musées qui doivent compter parmi les plus prestigieux du Moyen-Orient, si ce n’est du monde, réunis dans un « Cultural District ». Le Louvre Abu
