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10minhotel.com
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10minhotel.com est le premier site web français dédié aux professionnels de l'hôtellerie, offrant une centralisation d'informations, de nouvelles, de tutoriels et de meilleures pratiques dans le secteur. La plateforme, intuitive et conviviale, donne accès à des conseils pour améliorer différents aspects de la gestion hôtelière. En complément, le site propose le podcast "10 min pour un hôtelier", proposant des analyses, des interviews d'experts et des conseils pratiques. Le but de 10minhotel.com est d'aider les hôteliers à rester informés et compétitifs sur un marché en constante évolution.
Guide complet : Tout savoir sur l’e-mailing hôtelier
Contenu L’e-mailing hôtelier : de quoi s’agit-il et pourquoi en avez-vous besoin pour votre hôtel ? Le marketing par e-mail, ou e-mailing, est l’un des moyens les plus efficaces et les plus…
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Pourquoi le PMS est un logiciel souvent sous-exploité?
Le PMS ou Property Management Software est au cœur des opérations d’un hôtel notamment grâce à ses multiples fonctionnalités. Son utilisation est souvent en deçà des possibilités qu’il peut offrir, tant au niveau opérationnel que de part les données qu’il peut vous fournir.
Voici quelques conseils pour maximiser le potentiel de votre Property Management Software.
Complétez votre formation auprès de votre fournisseur
Un Property Management Software est un logiciel qui comprend de multiples fonctionnalités et possibilités, que ce soit pour les opérations courantes avec les check-ins et check-outs ou pour la gestion avec les rapports prévisionnels et les analyses de performance.Afin de connaître en profondeur votre logiciel et de l’exploiter au mieux, il est préférable de s’adresser à votre fournisseur régulièrement dans le but d’approfondir vos connaissances grâce à des formations sur celui-ci, afin de mieux l’utiliser, être plus performant, et améliorer la rentabilité de votre établissement.L’hôtellerie connaît un fort roulement de personnel , il est donc important d’offrir des formations à votre personnel afin qu’il puisse acquérir des connaissances et bonnes pratiques. Il arrive souvent que des informations sur l’hôtel et sur le Property Management Software soient perdues avec la personne qui s’en va, ainsi il est important de remettre à jour les connaissances sur le logiciel pour l’équipe de gestion et des personnes qui l’utilisent.
Consultez les indicateurs de performances
Votre Property Management Software est une mine d’informations qui vous permettra de mieux comprendre vos opérations, de les anticiper et de les préparer. Mais ces indicateurs peuvent également mettre en avant des opportunités que vous n’aurez peut-être pas perçues, ou encore des manques à gagner dans l’optique d’améliorer votre rentabilité.
Les indicateurs disponibles dans votre Property Management Software sont nombreux mais surtout accessibles en tout temps et facilement. Les indicateurs essentiels d’un hôtel sont: le taux d’occupation, l’ADR, le REVPAR, le REVPAC, le GOPPAR, le coût d’acquisition client, le ROI et le taux de rétention. Parmi ces 8 indicateurs de performance essentiels pour un hôteliers, certains sont souvent sous-exploités comme l’ADR, le REVPAR ou encore le REVPAC.Chacun de ces indicateurs pourrait vous donner de l’information complémentaire sur la performance de votre établissement. L’ADR que vous pouvez comparer à vos années précédentes vous permettra de peaufiner votre stratégie tarifaire.Le REVPAR vous aidera par exemple à améliorer le revenu complémentaire que vous pouvez générer lors d’une location de chambre.
Le REVPAC quant à lui, vous permet d’analyser le revenu que vous génère chaque client et donc de pouvoir agir sur la vente de produits additionnels à la chambre sur chacun des clients.
L’utilisation des données
Le Property Management Software recueille toutes les données de votre hôtel mais également de votre clientèle, que ce soit le type de client, leur pays de provenance, la raison du séjour. Toutes ces informations sont recueillies et peuvent donc être exploitées.De ce fait, vous pouvez consulter et utiliser ces données pour votre commercialisation. En mettant en parallèle plusieurs données, vous pouvez vous rendre compte que la clientèle d’un certain pays génère un REVPAR ou REVPAC plus important, ainsi il serait pertinent d’adapter votre offre de façon géographique sur cette clientèle.De plus, ces données sont importantes pour votre stratégie tarifaire et publicitaire mais aussi pour vos opérations afin d’ajuster votre offre à la demande d’une clientèle ciblée.
Les opérations courantes prennent le dessus
Le Property Management Software est souvent sous-exploité car le personnel dans l’hôtel est souvent pris par les opérations quotidiennes et manque de temps pour se pencher sur le potentiel du logiciel. Ainsi, la mise en place de nouvelles connectivités et de nouveaux modules qui permettent de gagner du temps sont souvent remis à plus tard. Le manque de recul pour mettre en place ces outils complémentaires fait en sorte que l’hôtel ne bénéficie pas au maximum du potentiel du logiciel. Lorsque vient le temps de la basse saison, d’autres tâches viennent prendre le dessus pour le personnel restant et l’optimisation du logiciel de gestion hôtelière est de nouveau remise à plus tard.
Le Property Management Software est un logiciel complet qui permet de gérer tous les départements d’un hôtel. Bien connaître son Property Management Software est quasi impossible, mais il est important d’approfondir régulièrement ses connaissances afin d’exploiter au maximum son potentiel, de simplifier les opérations et bien évidemment d’améliorer la rentabilité de l’hôtel.
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Décret tertiaire : obligations et solutions pour l’hôtellerie • Bowo • Guest app sur mesure pour les hôtels et restaurants
Partie I : Le décret tertiaire : Qui ? Quoi ? Quand ? Comment ?1. Qui est concerné par le décret tertiaire ?
Sont concernés par le décret tertiaire les propriétaires d’établissements dont la surface d’exploitation est supérieure ou égale à 1 000 m2.
La superficie prise en compte peut être cumulative si le site est composé de plusieurs bâtiments.
En théorie, la déclaration annuelle des consommations énergétiques est à la charge des propriétaires et preneurs à bail. Elle peut cependant être déléguée à un prestataire privé, ou aux gestionnaires de réseaux comme Enedis, GRDF, etc.
En revanche, la répartition des responsabilités entre propriétaires et exploitants quant aux moyens et actions à déployer pour réduire les consommations énergétiques de l’établissement n’est pas clairement définie. Il revient alors aux propriétaires et exploitants d’hôtels de se mettre d’accord sur qui fait quoi, collaborer et surtout jouer la transparence (partage de Capex…).
2. Quels sont les objectifs du décret tertiaire pour l’hôtellerie et la restauration ?
De manière générale, le décret tertiaire a été instauré afin de contraindre les entreprises à faire des économies d'énergie. Il renforce les autres dispositifs comme la loi Grenelle II ou la loi Elan 2018 pour permettre à la France d’atteindre ses objectifs de transition écologique à court, moyen et long terme.Plus précisément, il fixe 2 types d’objectifs à atteindre pour les établissements, au choix :
un objectif en valeur relative : réduire de 40% d’ici 2030, 50% d’ici 2040, et 60% d’ici 2050 la consommation énergétique finale du bâtiment, par rapport à une année de référence postérieure à l’année 2010 ;un objectif de consommation énergétique en valeur absolue (en kWh/m2/an) pour chaque type d’activité.De façon générale, la valeur absolue sera privilégiée par les bâtiments les moins consommateurs d’énergie en situation initiale. À l’inverse, les établissements les plus consommateurs opteront pour le calcul relatif.
Notons ces quelques précisions :
C’est vous qui décidez de l’année de référence. Si, dans les années passées, vous avez mis en place une stratégie de réduction des consommations, n’hésitez pas à choisir une année de référence antérieure à vos améliorations (mais après 2010).Il est possible de moduler ces objectifs sur la base d’une argumentation technique et financière qui prend compte des contraintes architecturales du bâtiment (monuments historiques, sites classés…), ou si les coûts sont disproportionnés par rapport aux bénéfices attendus.Dans le cas de bâtiments neufs, l’année de référence pour le calcul de l’objectif en valeur relative peut ne pas être la 1ere année de construction. En effet le texte précise : “la consommation énergétique de référence des bâtiments neufs, établie sur la base de la première année pleine d’exploitation, pourra être corrigée à l’issue de la phase de mise en service et de réglage des systèmes techniques du bâtiment ».À ce jour, la valeur absolue du niveau de consommation à atteindre pour l’hôtellerie et la restauration n’a pas encore été déterminée. Elle sera fixée par un arrêté modificatif au cours du second semestre 2022.3. Quand faut-il faire sa déclaration ?
À compter de 2022, les propriétaires devront déclarer avant le 30 septembre, leurs consommations d'énergie pour l'année précédente.
Petite exception pour cette année 2022 : d’ici le 30 septembre, vous aurez à faire votre déclaration pour les années 2020 et 2021.
Notez surtout que c’est à la première déclaration (celle du 30 septembre prochain), que vous devez désigner votre année de référence.
4. Comment faire sa déclaration ?
Une plateforme, nommée OPERAT, a été créée par l’ADEME pour recueillir les déclarations annuelles de consommations énergétiques et assurer leur suivi.
Si nous vous conseillons de vous faire accompagner dans cette démarche par une société de conseils (MKG Consulting, spécialiste de l'hôtellerie et du tourisme propose ce type de service par exemple), il est tout à fait possible de réaliser sa déclaration soi-même. L’ADEME a notamment mis en ligne différentes ressources pour aider les entreprises à réaliser leurs démarches.
Comme cette vidéo tuto par exemple : https://www.dailymotion.com/video/x8bxfi6
Mais avant cela, il convient de déterminer plusieurs choses :
Votre hôtel ou restaurant est-il concerné par le décret tertiaire ? En effet, de nombreux bâtiments dédiés à l’hôtellerie et à la restauration n’ont pas la mesure exacte des surfaces de plancher. La première étape consistera alors de réaliser les mesures nécessaires afin de déterminer si la surface de plancher de l’hôtel ou du restaurant est égale ou supérieure à 1000 m².Quelles sont les données à renseigner sur la plate-forme OPERAT ? Préparez-les en amont. Parmi ces données, il y a :l’activité tertiaire exercée dans le bâtiment la surface du bâtiment ou parties de bâtimentles consommations annuelles d’énergie par type d’énergiel’année de référence et les consommations de référence en énergie finale associéesles indicateurs d’intensité d’usage relatifs aux activités hébergéesles modulations prévuesClarifiez les obligations du propriétaire et de l’exploitant sur chacun des leviers d’actions et fixez des échéances prévisionnelles de réalisation.Une fois que vous aurez créé votre compte utilisateur et renseigné les informations demandées, vous obtiendrez alors vos objectifs à atteindre et il vous sera demandé de construire un plan d’actions.
Puis annuellement vous aurez à déclarer vos consommations énergétiques.
Crédit images ADEME
Comme le rappelle Bureau Veritas, précisons que le décret établit une obligation de résultat et non pas de moyens. La réalisation de travaux ne constitue qu’une possibilité parmi d’autres pour y parvenir. La correction des anomalies de fonctionnement peut être la première action à envisager, avec des moyens relativement simples à mettre en place pour réduire significativement sa consommation énergétique.
Mais avant de voir cela, parlons rapidement des possibles sanctions en cas de manquement aux obligations.
5. Décret tertiaire : les sanctions en cas de manquement
Le décret prévoit 2 types de sanctions, en cas d’absence de déclaration annuelle des consommations énergétiques et en cas de non-respect de l’objectif établi.
En cas d'absence non justifiée de déclaration sur OPERAT, le propriétaire recevra une mise en demeure et devra transmettre les éléments dans un délai de 3 mois. Les mises en demeure restées sans réponse seront alors publiées sur un site internet des services de l’Etat. Principe du Name & Shame dont on parlait en intro.Dès la première échéance de 2030, si l’objectif établi n’est pas atteint, le propriétaire et / ou l’exploitant seront mis en demeure et intimés de produire sous 6 mois un plan d’action capable de réduire leurs consommations énergétiques. En l’absence de ce plan, ils recevront une 2ème mise en demeure avant publication de leur nom sur ledit site web. Une amende administrative pourra également être prononcée, allant jusqu’à 1500€ pour les personnes physiques et 7 500 € pour les personnes morales.A l’opposé, à chaque déclaration réalisée, une attestation est remise au propriétaire.
Cette attestation marquera votre engagement dans la transition énergétique, signe positif envoyé à l’attention des actionnaires, collaborateurs et partenaires.
Sachez que d’ores et déjà, ces attestations sont demandées pour la signature des baux ou dans le cadre de transactions.
Crédit image : Legifrance
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Hôtel : comment construire une bonne solution digitale ?
Construire la solution digitale de son hôtel peut vite devenir une prise de tête. Voici nos conseils pour envisager cette étape plus sereinement.
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Rencontre avec Arnaud Lecompte, Hôtelier indépendant et Propriétaire du Tiercé Beach Hôtel !
"C’est une super aventure ! "Arnaud Lecompte, Hôtelier indépendant et Propriétaire du Tiercé Beach Hôtel s'est prêté au jeu de l'interview : "Des hôtels, un métier, une rencontre". Merci à lui d'avoir pris le temps de nous partager son expérience et sa vision du monde sur notre secteur.Est-ce que vous pouvez vous présenter et présenter votre parcours professionnel ?Je m’appelle Arnaud Lecompte, je suis propriétaire et directeur du Tiercé Beach Hôtel, un hôtel 3 étoiles de 23 chambres à Cagnes-sur-Mer. J’ai fait toute ma carrière dans le tourisme : j’ai d’abord commencé chez un tour opérateur marseillais qui commercialisait un hôtel en Guadeloupe puis les bureaux ont été transférés à Paris et j’y suis resté plusieurs années. Ensuite, j’ai créé une agence de voyage près de Roissy-en-France pendant 5 ans. Après je suis devenu hôtelier et j’ai exploité un hôtel 2 étoiles de 33 chambres à Nîmes pendant 5 ans. Enfin, j’ai eu l’opportunité de reprendre le Tiercé Beach Hôtel il y a une dizaine d’années. En tant que propriétaire et gestionnaire d’un hôtel, quelles sont vos missions du quotidien ?Alors c’est très éclectique… Cela va de la gestion des petits déjeuners à la gestion des plannings du personnel en passant par les petites réparations ou encore les commandes fournisseurs et l’entretien des chambres. Évidemment, la prise de réservation et la gestion de toutes les mises aux normes de l’hôtel sont primordiales. Les missions sont assez larges et diversifiées mais, c’est ce qui fait le charme du métier. Une des grandes difficultés dans tout ça, c’est la gestion des délais.C’est un métier qui est très enrichissant, très fatigant aussi, car lorsqu’on est responsable, vous avez toujours la tête un peu prise et vous n’êtes pas toujours concentré sur ce que vous faites à l'instant T, parce ce que vous pensez déjà à la tâche d’après. Le relationnel est également très important, avec les institutions par exemple, mais le plus important reste le relationnel avec les clients et et avec l'équipe.Vous êtes également chargé de la gestion, combien de temps cela vous prend ? Alors, comme c’est une petite entreprise, je gère à la fois la mise en place du tableau de bord, donc il y a bien sur des aides techniques pour ça, mais il n’y a rien de tel que de saisir soi-même certaines données pour pouvoir être certain qu’on aura les informations nécessaires à la gestion de son entreprise. A mon sens, vous pouvez avoir tous les plannings du monde, si les données qui vous sont présentées ne sont pas celles que vous recherchez ou dont vous avez besoin, vous ne pouvez pas avancer. Donc, vous devez pouvoir comparer d’une année sur l’autre, un simple tableau excel peut encore suffire pour bien piloter l’entreprise et se projeter, ce qui reste difficile par les temps qui court, car les gens réservent de plus en plus tard.Et les tâches répétitives comme la comptabilité, l'administratif, ce ne sont pas des tâches qui sont trop lourdes ?Cela prend du temps mais heureusement avec les années, on nous propose des outils qui nous permettent de gagner du temps, comme la saisie comptable par exemple ou encore lorsqu'il s’agit d’un relevé bancaire. Avant, c'était ligne par ligne, alors que maintenant il y a déjà une pré-saisie qui est faite par le logiciel ce qui vous aide à gagner du temps. D’accord, merci pour cette réponse très complète. Quelle est la chose que vous préférez dans votre métier ? Sans aucun doute, c’est l’échange avec le client car je suis quelqu'un d’un peu bavard et ce, quelque soit sa nationalité. C’est quelque chose que permet surtout la petite hôtellerie. C'’est, je trouve, en direction inverse de ce que les grandes industries de l'hôtellerie nous entraîne. En tant que petit hôtel indépendant, la base du métier c’est d’aimer les gens et d’échanger avec eux, et c’est ce qui me plaît le plus. Aussi, effectivement, la dérive du nouveau classement de l’hôtelier, qui nous amène à mettre un outil pour toute tâche afin d'éviter au maximum les interactions avec les clients, qui souhaite que nous mettions un robot qui enregistre les infos, qui fasse « l'accueil » ce n’est pas la même hôtellerie et ce n’est pas celle qui me plaît.Donc vous, c’est vraiment le contact ?C’est la base de notre métier, on n’est pas des marchands de sommeil. A partir de là, on amène un bien être, un confort et l’échange avec le client en fait partie. Après, pour certains clients, ce n’est pas le moment ou il n'en a pas envie, il faut le ressentir. Et je vous ai dit que j’étais bavard c’est donc tout le souci, il faut que je sache m’arrêter. Quand j’étais agent de voyage, j’ai voyagé partout par procuration avec nos clients, et ça continue avec l’hôtel. Je me souviens d’une rencontre avec une femme colombienne pleine de couleur et d'empathie. Cela fait 15 ans que je l’ai rencontrée et je l’ai encore dans la tête.Mais c’est vrai que dans tout ça, les outils qu’on nous propose dans l’hôtellerie comme les plannings etc. nous permettent de regagner cette relation avec le client qu’on avait tendance à perdre car on avait la tête dans les stats et les plannings, et on oubliait qu’il fallait encore et surtout échanger avec le client. Cela vous permet donc de gagner du temps sur d’autre tâches pour privilégier ce temps d'échange et d’accueil C’est ça, il y a un truc tout bête, on nous pousse à avoir des cartes pour l'ouverture des portes afin de fluidifier le parcours du client, de faire des économies d'électricité, ce qui est bien ne serait-ce que pour la gestion. Ici, nous avons encore des clés et le fait de demander de laisser les clés à la réception permet un échange, ne serait-ce qu’un “bonjour”, un ”tout va bien?”. Grâce à cela, on a tout de suite un retour d’information qui permet de gérer et de prévenir des problèmes, de faire en sorte que le séjour du client lui soit agréable.Ce sont les moments d’interaction qui sont importants ? Exact, il n’y a pas besoin de faire une longue tirade pour avoir un échange. Cependant, il y a aussi des difficultés dans ce métier, à savoir le côté chronophage et le fait d’être responsable de l'activité qui fonctionne 24h sur 24.Les choses évoluent très vite ces dernières années ; qu’elles soient législatives, dans le mode de consommation, etc… Tout va très vite et ce n’est pas évident pour nous, petit indépendant de suivre tout cela, mais justement, on a des outils qui nous permettent de suivre cela et vous en faîtes partie. Après les deux années de Covid qui ont été assez compliquées, quels sont selon vous les principaux défis à relever pour les hôteliers indépendants ?Le premier est financier à savoir que pour la plupart d’entre nous ont souscrit à des PGE, nous commençons actuellement à les rembourser et cela va fortement réduire notre capacité d’investissement sur les 3 à 4 prochaines années. A cela, il faut ajouter la conjoncture annoncée pour le dernier trimestre 2022 avec les problèmes en Ukraine, les problèmes d’énergie et les problèmes écologiques.Le dernier point selon moi concerne les équipes, depuis 2 ans nous avons augmenté en moyenne de 10% les salaires, mais on s’aperçoit que c’est déjà effacé par la crise actuelle. Actuellement c’est très difficile de trouver du personnel motivé même si nous assurons la formation. Tous ces éléments nous placent dans un virage très difficile à appréhender. D’une manière générale, que pensez-vous du digital dans votre métier ?Comme je le disais tout à l’heure, le digital nous fait gagner du temps et ça c’est génial et important. Il y a des retours d’informations avant et après séjour, des aides pour optimiser les ventes additionnelles… Tout cela permet de fluidifier et faciliter les échanges d’informations avec les clients qui l'apprécient de plus en plus.Attention, cependant, au risque que cela peut entraîner : la perte du contact avec le client. Oui, il ne faut pas se reposer que sur le digital ?Exactement. Beaucoup de grandes institutions tentent de modifier les processus opérationnels afin de remplacer les équipes par des robots, des caisses enregistreuses. Pour illustrer mes propos, je peux prendre l'exemple des caissières de supermarché où on voit bien que tout est fait pour faire disparaître cette profession. Ma crainte est qu’il arrive la même chose pour les réceptionnistes d’hôtel. Mais j’insiste on voit bien que le digital dans les dernières années comme l’évolution d’internet, où, au départ, les informations arrivaient au compte goutte et quand on voit aujourd’hui ce qu’avec la fibre cela donne, c’est un autre monde. Le digital est une aide à la vente phénoménale. Mais, il ne faut pas perdre de vue l'Humain qui reste et restera la base de notre métierQuel serait le ou les conseils que vous donneriez à des gens qui veulent se lancer en tant qu'hôtelier indépendant ?Tout d’abord, c’est une super aventure ! La base, c’est qu’il faut aimer les gens, si on n’aime pas les gens et le contact humain ce n’est pas la peine. Il ne faut pas être spécialement commercial mais il faut être commerçant, ce n’est pas la même chose. Il faut savoir accueillir. Ensuite, je dirais qu’il ne faut pas compter son temps mais il faut savoir se donner un temps de respiration. C’est peut-être le danger, aller vers un burn out et s’épuiser la tête et le corps. Il faut également savoir déléguer et ce n’est pas toujours facile. Souvent, ce n’est pas une question de confiance, on peut facilement faire confiance à certains collaborateurs, c’est juste de ne pas avoir peur.Enfin, il faut faire attention à l’aspect financier, ne pas se louper et acheter trop cher par exemple. Dans ce secteur d’activité, ce ne sont pas des investissements de 2 ans mais plutôt entre 7 et 12 ans.
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Quelles actions mettre en place pour pallier la pénurie de main d’œuvre dans un contexte de reprise ? • Bowo • Guest app sur mesure pour les hôtels et restaurants
Loin d’être nouveau, le problème de la pénurie de main d’œuvre dans le domaine de l’hôtellerie-restauration était déjà reconnu comme un défi majeur dès 2019 par Skift – le site d’informations américain sur l’industrie du tourisme. Exacerbé lors de la pandémie avec 62 millions d’emplois perdus dans le monde au début de l’année 2020, l’industrie peine à refournir ses rangs.
📊 À date, en France, les chiffres de Pôle Emploi parlent de 360 610 projets de recrutement en CHR – 100 000 exclusivement dans l’hôtellerie – (CDI, CDD...), dont plus de la moitié sont jugés difficiles à pourvoir. « Ce sont surtout les métiers de la restauration qui sont en grande difficulté aujourd’hui, principalement en salle et en cuisine. L’hôtellerie est aussi en tension, essentiellement dans les métiers des étages : femme de chambre, gouvernante et gouvernante-adjointe.», précisait Hervé Becam, vice-président de l’Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (Umih)
Alors certes les patrons et syndicats du secteur se sont accordés pour revoir à la hausse la grille des salaires de 16% – effectif depuis le 1er avril 2022 – mais cela ne suffit plus.
Il va falloir faire preuve de créativité pour redevenir attractif alors que les postes cumulent comme inconvénients autres que les salaires faibles :
Une organisation et des horaires de travail non réguliers et difficilement compatibles avec la vie privéeDes emplois précairesUn manque de reconnaissance de la part de la hiérarchie Un travail sous pression.Ainsi 10% des opérationnels, mais aussi des managers, auraient tout bonnement quitté le secteur d’après les sources d’un article de Lepoint.fr datant de fin mai 2022.
Le problème est avant tout d’ordre structurel, avec une industrie qui a commencé sa mue trop lentement par rapport à la vitesse de changement des mentalités et les attentes des collaborateurs. Patrice Mounier, de l'Umih 84, évoque le fait qu’il faille s'adapter à des candidats qui veulent « travailler autrement ».
Durant cette période, les attentes des consommateurs ont également évolué (📖 > > Voir notre livre blanc sur les tendances des voyageurs en 2022).
Privés de voyages durant de nombreux mois, ils n’ont pas manqué le rendez-vous de la période estivale et arrivent avec des exigences comme ils n’en avaient pas eues auparavant. Dans ce contexte, les hôteliers peinent à y répondre.
« Chaque établissement tricolore doit composer avec 15 à 30% des effectifs manquants ; problème majeur pour de nombreux hôtels, les obligeant à refuser des affaires ou à réduire leur offre de services. », soulignait Sébastien Bazin, PDG du groupe Accor, dans un article des Échos.
Pénurie de main d’œuvre + hausse de la demande en quantité et qualité= équation impossible ?
Nous aborderons dans cet article les solutions structurelles et technologiques, pour maintenir l’activité, de manière qualitative, à très court terme et pour regagner en attractivité à court-moyen terme.
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ATD partenaire du salon Horizonia : Les solutions nécessaires aux professionnels pour amorcer une démarche de tourisme durable
UNE OFFRE REPARTIE EN 5 SECTEURS : Hébergements : Résidences Hôtelières de Loisirs, Habitations Légères de Loisirs et toiles, hébergements insolites, équipements annexes (terrasse, mobilier, climatisation, wifi,…). Espaces aquatiques :…
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