- Les LCD en France ont vu une hausse de 7 % grâce aux réservations de dernière minute
- En Île-de-France, le taux d’occupation a bondi de 25 % par rapport à juillet 2024 après une déception olympique
PARIS, 31 août 2025 — Les locations de courte durée (LCD) en France ont connu un mois de juillet très favorable, avec une augmentation de 7 % du taux d’occupation national par rapport à juillet 2024, selon l’index LCD mondial de PriceLabs.
La croissance la plus forte a été enregistrée en Île-de-France, où le taux d’occupation a augmenté de 25,2 % par rapport à juillet 2024, rebondissant après un été 2024 morose, les Jeux olympiques n’ayant pas réussi à générer le boom touristique promis. La Normandie (+8,6 %) et l’Auvergne-Rhône-Alpes (+7,1 %) ont également connu une forte croissance, probablement favorisée par la chaleur qui a poussé les visiteurs vers le nord et les montagnes pour chercher de la fraîcheur. Une partie de la reprise de l’occupation en Île-de-France reflète la redistribution de l’offre après les Jeux olympiques. Alors que de nombreux biens ont été mis en ligne uniquement pour les JO, ils ont ensuite quitté le marché, et le nombre d’annonces actives a chuté d’environ 18 % par rapport à l’année précédente, aidant ainsi ceux qui sont toujours en ligne à augmenter leur taux d’occupation.
Seule la région Grand-Est a enregistré une légère baisse de son taux d’occupation (-0,9 %) par rapport à l’année précédente, tandis que la croissance de la région Bourgogne-Franche-Comté est restée pratiquement stable (+0,4 %). Cependant, début juillet, le taux d’occupation pour le mois était inférieur de 4,3 % à celui de juillet 2024, mais il a finalement terminé en hausse dans presque toutes les régions, ce qui indique que les réservations de dernière minute ont joué un rôle clé dans ce revirement.
Baisse des prix à Paris après l’effondrement des Jeux olympiques
Malgré le rebond du taux d’occupation après les mauvaises performances de 2024, les tarifs journaliers moyens ont chuté de 14,9 % en Île-de-France, une forte correction après la hausse de 35,4 % des prix entre juillet 2023 et juillet 2024 à l’approche des Jeux olympiques.
Au niveau national, les prix ont augmenté de 4,3 % en juillet pour atteindre 123 €, et seules l’Île-de-France et l’Auvergne-Rhône-Alpes (-3,3 %) ont enregistré une baisse des prix. Ces deux régions auront vu leur demande augmenter grâce à des voyageurs à petit budget, ce qui signifie potentiellement moins de revenus pour les propriétaires, malgré les gains impressionnants en termes de taux d’occupation.
Août à la traîne, avec la promesse d’un regain de dernière minute
En regardant au futur, le taux d’occupation pour août 2025 est en retard de 6 % par rapport à la même période l’année dernière. La baisse la plus importante est actuellement observée dans le Grand Est (-10,1 %), tandis que l’Île-de-France affiche la baisse la plus faible (-1,5 %), signe que la reprise de la capitale après la déception des Jeux olympiques pourrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’été, avec la promesse de réservations de dernière minute qui rempliront les calendriers.
Le tarif moyen pour le mois d’août est stable au niveau national à 107 €, le même prix qu’en 2024. Cependant, les performances régionales sont variables : les Hauts-de-France (+15,3 %) et l’Occitanie (+13,5 %) enregistrent les plus fortes hausses en glissement annuel, tandis que l’Île-de-France fait à nouveau figure d’exception, avec des prix en baisse de 24,3 %, poursuivant ainsi la réinitialisation post-olympique.
Thibault Masson, responsable du marketing produit chez PriceLabs, a déclaré :
« Le tourisme français affiche une reprise saine après la déception des Jeux olympiques de 2024. Si le taux d’occupation est en hausse et les tarifs se maintiennent dans la plupart des régions, les fluctuations que nous observons en Île-de-France soulignent à quel point les Jeux olympiques ont eu un impact sur la région, car les foules promises ne se sont jamais matérialisées et les visiteurs réguliers ont également décidé de reporter leurs voyages.
La bonne nouvelle, c’est que les voyageurs reviennent, même s’ils réservent plus tard. Pour les clients, réserver tardivement peut permettre de profiter d’offres de dernière minute, mais cela peut compliquer la tâche des professionnels du tourisme. Pour les gestionnaires immobiliers, cela signifie qu’ils doivent rester agiles, surveiller les tendances en temps réel et se préparer à une fin d’été potentiellement chargée. »
L’index LCD mondial de PriceLabs suit les performances de plus de 900 000 annonces en France et est publié gratuitement chaque mois sur hello.pricelabs.co/fr/str-index/, aidant les hôtes, les gestionnaires et les observateurs du secteur de la location à court terme à repérer les tendances et à établir des comparaisons efficaces.
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Notes aux rédacteurs
Methodology
Ces données de PriceLabs datent du 8 août 2025 et sont basées sur les données publiques d’Airbnb, Abritel, et Booking.com. Pour plus d’informations sure l’algorithme de PriceLabs et comment ça fonctionne, cliquez ici.
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À propos de PriceLabs
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