Supprimer le 8 mai et le lundi de Pâques ? Une faute contre l’Histoire et contre le tourisme.
En tant que président du Comité Régional de Tourisme de la Région Sud, je ne peux que m’opposer avec fermeté à la proposition du Premier ministre de supprimer deux jours fériés aussi symboliques et essentiels que le 8 mai et le lundi de Pâques.
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Faire cette annonce au lendemain du 14 juillet, en l’année des 80 ans de la capitulation du IIIe Reich, c’est non seulement une erreur politique, mais surtout une faute contre la mémoire. Le 8 mai n’est pas un jour ordinaire : c’est celui de la victoire de la liberté sur la barbarie nazie. Le supprimer, c’est effacer une page fondamentale de notre Histoire nationale et européenne.
Quant au lundi de Pâques, il fait partie de ces moments de respiration partagée, de traditions, de rassemblements familiaux, de spiritualité pour certains — et de reprise de souffle pour tous.
Sur le fond économique, cette proposition est tout aussi incompréhensible. À l’heure où notre pays traverse des temps troublés, le tourisme est l’un des rares secteurs qui tient bon, qui crée de l’emploi, qui rayonne à l’international et qui donne
