Hier, le Premier ministre François Bayrou a fait des annonces en vue de la construction du projet de loi de finances 2026. Parmi ces annonces figure un plan d’économies de 43,8 milliards d’euros, dont 5,3 milliards seraient à la charge des collectivités territoriales.
A l’occasion du budget 2025, et face à l’ampleur des économies attendues, les Régions de France avaient déjà fait le choix de la responsabilité et de la solidarité. Elles avaient alors accepté de réduire considérablement leurs dépenses de fonctionnement et d’investissement.
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Il est aujourd’hui demandé aux collectivités territoriales, qui ne pèsent que 5,9 % de la dette publique, d’assurer 12,1% de l’effort national. A l’inverse, l’État et ses opérateurs qui représentent 83,4 % de la dette publique, n’auraient à fournir que 22,8% de l’effort.
Ces choix politiques sont lourds de sens. Ils conduiront inéluctablement à un abaissement massif des investissements des Régions. Nous en prenons acte.
Ils conduiront à une réduction très nette des aides aux entreprises, ou en faveur du bâtiment et des infrastructures. Nous en prenons acte.
Ils conduiront à un ralentissement du choc d’offre ferroviaire mené par bon nombre de Régions, contre
