IA générative, l’IoT massif et le cloud hybride ne sont plus des concepts d’avenir : ils sont au cœur des priorités stratégiques des entreprises. Mais cette transformation numérique a un coût caché : elle repose sur une connectivité sans faille… et une consommation énergétique en forte hausse.
Dans un contexte de digitalisation accélérée et de pression réglementaire croissante, l’infrastructure réseau n’est plus un simple support technique. C’est désormais un actif stratégique qui conditionne la performance des applications, la réussite des projets… et la compétitivité des organisations.
Le double défi : performance et sobriété énergétique
Les entreprises sont aujourd’hui face à un paradoxe. D’un côté, elles doivent déployer des réseaux toujours plus robustes et évolutifs pour supporter des usages critiques comme le travail hybride, l’analyse de données en temps réel ou les applications d’IA. De l’autre, elles sont contraintes de réduire drastiquement leur empreinte carbone.
Compliqué quand on sait qu’un point d’accès WiFi branché 24h/24 et 365j/ an, c’est entre 100€ et 500€ par an de coût énergétique. Chacun pourra calculer l’importance du budget et de l’impact carbone que cela représente sur un parc important. Le secteur IT représente d’ailleurs près de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, une part en constante augmentation.
En France, le décret tertiaire impose aussi des réductions de consommation d’énergie allant jusqu’à 60 % d’ici 2050, mettant les DSI en première ligne. Pour saisir l’ampleur du défi pour les professionnels, il suffit de regarder la consommation énergétique induite par la généralisation de l’utilisation de l’IA :
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L’entraînement d’un seul grand modèle d’IA peut émettre jusqu’à 285 tonnes de CO2, l’équivalent d’une voiture parcourant 1 million de kilomètres.
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Les data centers, moteurs de l’IA et du cloud, consomment environ 1 % de l’électricité mondiale.
- Les interactions avec des IA comme ChatGPT pourraient consommer 10 fois plus d’électricité qu’une recherche Google classique.
Transformer le réseau en levier de performance durable
Et si la solution se trouvait au cœur même de l’infrastructure ? Plutôt que d’être une partie du problème, un réseau intelligemment conçu devient le principal levier d’optimisation.
Une infrastructure performante et bien gérée limite le gaspillage d’énergie. En optimisant la circulation des données et la gestion des équipements, il est possible d’adapter la consommation en temps réel aux besoins réels, y compris ceux, très variables, des applications d’IA. Selon une étude Cisco, un réseau optimisé peut en effet diminuer jusqu’à 30 % la consommation énergétique globale des infrastructures IT.
C’est là que le réseau passe du statut de coût à celui d’investissement stratégique et rentable. Chez Wifirst, nous allons plus loin : grâce à nos architectures convergées et notre WiFi mutualisé, nous parvenons à réduire la consommation énergétique des réseaux jusqu’à 80 % sur certains sites. Et à générer des économies pouvant atteindre 15 000 € par an sur une surface de 1 000 m².
Le réseau devient ainsi un moteur de la transition écologique et de la performance financière.
Notre conviction : un numérique plus sobre est possible
Chez Wifirst, nous sommes convaincus d’une chose : le réseau peut être à la fois un moteur d’innovation et un levier de sobriété énergétique. En intégrant l’optimisation énergétique au cœur de nos architectures, nous ne faisons pas que connecter les bâtiments. Nous construisons des infrastructures plus intelligentes, plus résilientes et plus responsables.
Ce n’est pas une option. C’est une exigence face aux défis du siècle : Réseau, IA, énergie : tout est lié. Autant bien le faire.
