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La Corée du Sud lance un projet national baptisé « Hypertube » pour rattraper son retard et se positionner au niveau mondial sur la technologie hyperloop, malgré un démarrage plus tardif que certains de ses voisins.
L’hyperloop sud-coréen est sur de bons rails. Portée par le ministère du Territoire et le Korea Railroad Research Institute, la task force sud-coréenne, lancée en avril 2025, bénéficie d’un investissement initial de 12,7 milliards de wons (8,1 millions d’euros). Elle s’appuie sur des acquis nationaux déjà solides, comme le KTX et ses 300km/h et le GTX, déclinaison régionale atteignant 180 km/h, pour accélérer le développement de l’Hypertube.
Avec sa version de l’Hyperloop, concept attribué en 2013 à Elon Musk, la Corée du Sud espère faire circuler des trains à 1200 km/h, grâce à la sustentation magnétique (MagLev) et les tubes à très basse pression permettant de réduire les frottements au maximum.
La Chine a déjà pris un peu d’avance sur son voisin en lançant, dès 2021, un MagLev atteignant plus de 620 km/h. Le Japon comptait ouvrir un premier tronçon entre Tokyo et Nagoya en 2027 de sa ligne Shinkansen Chūō avant d’annoncer des retards dans les travaux.
La Corée du Sud n’est donc pas la première nation à se lancer dans cette aventure mais espère combler son retard grâce à la maitrise des principales technologies concernées : moteurs électriques, les tubes à basse pression et électro-aimants supraconducteurs sont des domaines dans lesquels l’industrie coréenne compte parmi les meilleures du monde. Et cette expertise dépasse le train lui-même. « Les technologies coréennes de télécommunication, maîtrisées par les pionniers des smartphones du pays, nous permettent également de contrôler l’effet Doppler à une vitesse de 1 200 km/h. » souligne Cho Seong-kyun, directeur du département de sécurité ferroviaire du Ministère du Territoire, des Infrastructures et des Transports.
Les prochaines étapes devront amener les chercheurs à valider les technologies clés du projet. Des premiers prototypes seront testés sur des tronçons dédiés jusqu’en 2037, afin d’espérer une mise en service de l’Hypertube en 2038 et sa généralisation progressive sur le territoire sud-coréen.
Photo d’ouverture : Neuhausengroup
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