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Pour accompagner au mieux son réseau d’hôtels répartis en France et au delà, le spécialiste de l’appart-hôtel Appart’City a migré vers une IaaS dédiée chez adista pour gagner en performance, flexibilité et coûts. Le DSI de l’entreprise, François Teyssonières, nous explique le caractère stratégique de ce choix.
François Teyssonnières, DSI pour Appart’City : Nous avons des hôtels répartis partout sur le territoire, nous avons donc des problématiques qui sont spécifiques à une informatique distribuée. Quand on envoie des informations à un hôtel à Rennes ou à Lille ou à Toulouse, il faut que ça passe par des tunnels qui traversent la France. Nous avons donc besoin d’optimiser en interne la performance pour l’utilisateur. Le réceptionniste qui reçoit son client n’a pas envie que ce soit long, donc il faut que ce soit assez fluide. Le but est qu’il ait le plus de temps possible à consacrer au client pour l’accueillir et donner tout ce qu’on donne quand on est dans le secteur de l’hospitality.
Concrètement, nous utilisons Citrix qui crée des bureaux virtuels. C’est-à-dire que ça optimise, ça encapsule toute la sécurité et l’information dans un environnement. Cet environnement est optimisé et réduit pour que ça arrive de manière plus « légère » côté hôtels.
Sur ces serveurs, nous hébergeons notre PMS (Property Management System), ainsi que l’environnement du bureau virtuel qui est livré au réceptionniste, incluant aussi leur outil de RH, l’intranet, Teams, etc.
Enfin, nous avons besoin d’une flexibilité qui est exigée par la saisonnalité. Comme à l’été, il y a plus de touristes, on embauche pas mal de CDD et d’intérimaires. Mécaniquement, il y a un impact sur l’informatique puisqu’on a besoin de plus de matériel et donc de plus de ressources informatiques.
Nous avions déja adista comme partenaire. Nous avions une infrastructure qui était qui était mutualisée. Appart’City partageait des serveurs basés à Montpellier. Il y a une séparation logique qui se fait à l’intérieur de la baie et nous disposions d’un portail d’administration qui nous permettait de gérer un certain nombre de choses : changer les bureaux virtuels, mettre plus de ressources sur ce bureau virtuel… Nous avions une solution qui fonctionnait correctement mais comme on est dans une phase de développement importante, nous avions besoin de nous améliorer sur tout un tas d’aspects à la fois financiers et de performance.
Cette solution nous posait problème car elle ne nous permettait pas d’évoluer dans le sens où nous le voulions. Nous avions des besoins d’évolution avec la croissance du groupe et son nouvel environnement économique. Un des gros problèmes était les temps d’intervention pour la maintenance en condition opérationnelle (MCO). Déployer de nouveaux bureaux virtuels exigeait une semaine et les modifications d’infrastructure prenaient entre 6 et 8h.
Comme on ne pouvait pas bloquer les ressources informatiques d’un hôtel sur une journée entière de travail, nous faisions ça « en astreinte », en général la nuit, à des heures facturées plus chères.
Il y avait enfin un problème de gestion des ressources sur l’ancienne console. En termes de ressources informatiques, la RAM, les cœurs, on en mettait plus que ce qui était nécessaire, et c’était comme couper des allumettes avec des haches.
Nous avons opté pour une infrastructure dédiée, de type IaaS (Infrastructure as a Service). Les critères de sélection étaient multiples :
À solution équivalente et ROI équivalent, nous choisirions un acteur implanté en France. Nous avions adista comme partenaire jusqu’ici. Ce sont des interlocuteurs qui sont orientés clients et qui comprennent nos problématiques. adista est une entreprise de taille intermédiaire comme nous. On se comprend, nous avons le même niveau de souplesse et de demande de rigueur. L’erreur serait d’oublier que l’outil ne fait rien tout seul. Il faut des humains pour le paramétrer. adista a montré beaucoup de qualité à ce niveau là. Et La proposition financière était intéressante.
« J’ai plus de leviers sur adista que j’ai de leviers sur AWS. J’ai une vraie relation partenariale. »
Nous voulions garder tout le pilotage de tous nos outils sur l’infra. J’ai une équipe d’infra qui est performante et c’est ce qui nous permet d’avoir l’équilibre le plus adéquat entre l’interne et l’externe. L’infrastructure gérée niveau hyperviseur, nous aurions pu la trouver ailleurs chez Orange, chez Amazon Web Services (AWS). Nous n’avons pas choisi les très gros acteurs (comme AWS ou Azure) car AWS ou Microsoft n’auront pas la même considération pour nous compte tenu de notre poids. J’ai plus de leviers sur adista que j’ai de leviers sur AWS. J’ai une vraie relation partenariale. Accor travaille avec AWS car pour eux, il faut que la solution réponde à un groupe qui a 5 000 hôtels, ce qui n’est pas le cas d’Apart City qui a 100 hôtels. Ce n’est pas les mêmes ambitions et ce n’est pas la même résilience.
Nous avons mesuré des améliorations de manière quasi immédiate. Dès le premier mois en prod, nous avons vu notre facture baisser. En sollicitant moins de ressources grâce à la meilleure optimisation, nous gagnons en efficacité.
Par ailleurs, nous avons optimisé certaines actions. Le déploiement de nouveaux bureaux virtuels qui prenait une semaine auparavant, se fait désormais en quelques heures. Des modifications d’infrastructure qui peuvent être déployée en 2 heures, à la pause déjeuner, ce qui est plus confortable que la nuit. Nous sommes également plus réactifs pour répondre à l’augmentation ou la baisse des effectifs en résidence, ce qui est crucial pour piloter la saisonnalité.
J’ose espérer que le gain de temps de réactivité de leurs outils a été mise à profit par les utilisateurs, pour un petit sourire, pour proposer quelque chose, et pour améliorer l’expérience client.
Photo d’ouverture : Pixabay
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