Moins d’un an après son placement sur la liste grise du GAFI (Groupe d’Action Financière), Monaco pourrait être officiellement classée par l’Union européenne parmi les juridictions « à haut risque » en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Bruxelles a récemment notifié sa décision aux autorités monégasques, en attente de validation par le Parlement européen.
Cette inscription, aux côtés de pays comme l’Afghanistan ou la Corée du Nord, serait un coup dur pour l’image de la Principauté.
Des efforts jugés insuffisants
Malgré des progrès reconnus par Moneyval, comme une conformité à 39 des 40 recommandations internationales, Bruxelles juge les mesures prises insuffisantes sur des points clés : transparence dans l’immobilier, accès aux registres et contrôle des flux sensibles.
Un risque pour l’économie monégasque
Un classement « à haut risque » entraînerait un durcissement des contrôles sur les flux financiers impliquant Monaco. Banques, investisseurs, casinos, hôtellerie de luxe ou maisons d’enchères pourraient être freinés par des obligations de vigilance renforcées, fragilisant un modèle économique reposant sur l’attractivité financière et le prestige international.
Une réputation en jeu
Déjà ébranlée par des affaires internes (résidences fiscales fictives, tensions politiques), l’image de Monaco est de plus en plus écornée. Pour l’UE, la Principauté doit « jouer le jeu de la transparence » pour espérer sortir rapidement de cette situation.
Quel impact sur l’économie monégasque ?
Si cette inscription n’entraîne