« Ouvrir les casinos en ligne tous azimuts, c’est 15.000 emplois en moins », prévient aujourd’hui Grégory Rabuel, directeur général du Groupe Barrière, dans les colonnes du Figaro. Le ton est alarmiste. Face à la montée incontrôlée des jeux en ligne, Barrière nous rappelle que ses racines sont casinotières avec en toile de fond, la défense d’un modèle qui structure encore l’essentiel de son chiffre d’affaires.
Les casinos financent, les hôtels incarnent
Avec 34 établissements et près de 30 % du marché français, le casino reste le poumon économique du groupe familial français, représentant, selon les estimations, près de 70 % de ses 1,4 milliard d’euros de son Chiffre d’affaire (source Barrière). De facto, les investissements (près de 100 millions d’euros par an) dans les casinos, hôtels et restaurants prouvent que le modèle est toujours en perpétuel mouvement mais toujours sous l’impulsion du jeu.
L’Hôtellerie, avec la marque Fouquet’s se rêve Palace et surtout vise l’international avec comme ambition de doubler son portefeuille, notamment à l’international. Cependant, ce développement va nécessiter d’importants investissements sur les actifs existants (notamment en matière de rénovation) face à la concurrence de plus en plus âpre des hôtels rénovés ou en cours de rénovation (Le Carlton ou Le Martinez à Cannes, l’Hôtel Raphaël 5* à Paris en rénovation), de ceux récemment ouverts (Bvlgari) ou futurs concurrents comme le très attendu Louis Vuitton de l’avenue des Champs-Élysées.
Cette montée en gamme est essentielle dans le jeu