En octobre 2024, après l’impact exceptionnel de la Coupe du Monde de Rugby 2023, l’hôtellerie française tente de retrouver son équilibre. Le marché se stabilise, mais la demande reste globalement plus faible qu’en 2023, entraînant une baisse de -5,3 % du RevPAR. Les grandes métropoles comme Paris connaissent des baisses notables du RevPAR, malgré des taux d’occupation élevés, tandis que certaines régions comme la Corse et le Grand-Est, tirent leur épingle du jeu avec des résultats positifs. En revanche, des villes comme Nantes et Lille, ayant accueilli des matchs du tournoi, affichent des performances particulièrement affectées.
En octobre 2024, le taux d’occupation national s’est élevé à 70 %, marquant une stabilité par rapport à 2023 (-0,1 point) et une légère diminution de 1,4 point par rapport à 2022. Le prix moyen a atteint 125,8 €, avec un recul plus marqué de 5,2 % par rapport à 2023, une baisse directement liée à l’absence de l’effet Rugby. Cependant, par rapport à 2022, le prix moyen a progressé de 2,8 %, soulignant une tendance positive à long terme. Le RevPAR a, pour sa part, diminué de 5,3 % par rapport à 2023, s’établissant à 88,1 €, mais reste stable par rapport à 2022, avec une légère hausse de 0,9 %.
En comparaison avec septembre, octobre enregistre un recul significatif. Le taux d’occupation national a diminué de 4,2 points, accompagné d’une baisse du prix moyen de 8,0 % ainsi qu’un repli du RevPAR de 13,5 %.
La diminution globale des performances hôtelières