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Ah, les aéroports, ces lieux magiques où l’on apprend la patience… et où certains passagers, visiblement plus pressés que les autres, s’inventent des passe-droits. Mais American Airlines a décidé de lutter contre ces énergumènes de la pire espèce grâce à une technologie révolutionnaire…
Désormais, dès lors qu’une personne essaiera d’embarquer dans l’avion alors que ce n’est pas encore son tour, elle entendra un « bip bip » sonore et une gentille invitation à retourner dans la file d’attente afin d’attendre son tour.
La compagnie aérienne vient d’installer un nouveau système dans plus de 100 aéroports américains pour traquer les « grugeurs ». Testé dans trois aéroports (Albuquerque, Tucson et Washington Reagan), ce dispositif analyse les cartes d’embarquement et bloque les tentatives d’intrusion intempestives. Résultat ? Une petite humiliation publique, mais surtout une grande victoire pour l’ordre et la justice dans les zones d’embarquement.
Un dispositif pour faire respecter l’ordre
Avec ses neuf groupes d’embarquement allant des passagers ultra-VIP aux humbles détenteurs de billets économie, American Airlines a bien compris que l’embarquement est un art délicat. Les personnes qui payent cher pour monter à bord en premier (et sécuriser un précieux espace pour leur bagage cabine) veulent profiter de leur privilège sans qu’un aventurier du groupe 7 ne vienne jouer les trouble-fête.
Selon la compagnie aérienne, ce nouvel outil n’est pas là pour « shamer » les passagers impatients, mais pour « améliorer l’expérience d’embarquement ». Une manière polie de dire : « Attendez votre tour, vous n’êtes pas Taylor Swift ».
Le timing n’est pas anodin : Thanksgiving approche, et avec lui, 8,3 millions de voyageurs prêts à se rendre dans les aéroports. Pour les employés d’American Airlines, ces semaines de test ont prouvé une chose : moins de triche signifie moins de chaos aux portes d’embarquement.
Il y a des chances pour que d’autres compagnies aériennes adoptent également ce dispositif dissuasif, facile à implémenter.
Photo d’ouverture : Sohan Shingade
