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Selon les projections de Phocuswright et TNMT, le financement de l’innovation, mesuré par les investissements en capital-risque dans des start-ups, pourrait atteindre un niveau particulièrement bas en 2025.
Chaque mois, TOM dresse un état des lieux non-exhaustif des levées de fonds portées par des startups du Travel. Mais si les sommes affichées peuvent parfois donner l’impression que le financement des jeunes pousses du Tourisme enregistre une croissance, ce n’est pas ce qui ressort de différents rapports d’analyses. Le capital-risque est-il en perte de vitesse dans le Travel ?
Début mai, la vente de Jetblue Ventures, le fonds de capital-risque de Jetblue Airways, a tiré la sonnette d’alarme. Le véhicule d’investissement de la compagnie américaine s’est positionné comme l’acteur du capital-risque le plus actif dans l’aérien avec un portefeuille de 46 startups.
En 2025, le montant du financement des start-ups pourrait passer sous la barre des 5 milliards de dollars, selon les projections de Phocuswright. “2023 et 2024 ont été les années les plus basses de la décennie. L’année dernière à la même époque, le financement s’élevait à 1,7 milliard de dollars, mais il n’est actuellement que de 1,1 milliard de dollars”, analyse Mike Coletta, Senior Manager of Research and Innovation Phocuswright, sur LInkedIn.
En 2025, le financement des start-ups du Travel et de la mobilité pourrait atteindre un niveau particulièrement bas. Crédits : TNMT
Bien qu’il couvre un spectre plus large de start-ups dans le Travel et affiche donc des projections différentes, le TNMT Investment Tracker de Lufthansa Innovation Hub classe également 2025 comme l’une des plus mauvaises années en termes d’investissement depuis 2015. Ce n’est pas la seule distinction affichée par l’exercice en cours. Pour la première fois, la somme du capital-risque injectée dans des start-ups du Travel en Europe dépasse les financements effectués outre Atlantique. Tout n’est pas noir sur la scène financière de la Travel Tech et la récente création d’IAGi Ventures, doté d’une enveloppe de 200 millions d’euros, suggère que le financement de l’innovation dans le Tourisme n’a pas dit son dernier mot.
Photo d’ouverture : Bornil Amin
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