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Afficher des informations de navigation dans le verre de ses lunettes, converser avec Gemini pour obtenir des informations sur un monument ou traduire le menu d’un restaurant japonais, font partie des cas d’usages des lunettes connectées de Google susceptibles d’impacter l’expérience voyageur. Un positionnement qui n’est pas sans rappeler l’ambition de Meta avec ses lunettes connectées dévoilées en partenariat avec Ray Ban.
Google n’a pas dit son dernier mot sur le terrain de la réalité augmentée. Trois ans après avoir rangé ses Google Glass au placard, la firme de Mountain View a dévoilé un prototype de lunettes connectées à Android XR, sa plateforme logicielle dédiée aux dispositifs de réalité mixte. A l’inverse de Clark Kent, l’entreprise « veut donner des super-pouvoirs » aux utilisateurs qui enfilent sa paire de lunettes connectée.
Avec un design se rapprochant d’une paire de lunettes classique, le géant californien marche sur les traces de Meta et ses lunettes connectées dont la fabrication à été confiée à Ray Ban. De son côté, Google a annoncé des partenariats avec les lunetiers Gentle Monster et Warby Parker.
Au-delà d’un design similaire à la paire de Mark Zuckerberg qui s’est écoulé à 1 million d’exemplaire en 2024, le modèle de Google embarque également une caméra, un micro, des hauts-parleurs ainsi que Gemini, l’assistant IA de la firme. Le dispositif est présenté comme une extension du smartphone permettant à l’utilisateur d’accéder à différents services en gardant les mains libres. Google positionne ses lunettes comme un appareil multimodal : les interactions avec Gemini peuvent être vocales mais aussi visuelles à condition de taper légèrement sur la branche pour activer le mode Gemini Live.
De quoi permettre à l’utilisateur de solliciter l’IA en conversant ou en filmant pour demander de l’information sur son environnement sans avoir à sortir le mobile de sa poche. Un discours qui n’est pas sans rappeler celui adopté par Julien Lechat, Client Partner Travel Meta, sur la scène du Futur of Travel Distribution en mars dernier. Mais contrairement à son concurrent, la filiale d’Alphabet équipe l’intérieur du verre de ses lunettes d’une petite zone d’affichage. Un espace discret dédié à l’affichage de photos ou d’informations de navigation.
En regardant droit devant avec les lunettes connectées de Google, Maps affiche discrètement des flèches pour indiquer à l’utilisateur la direction à prendre. Crédits : Google
Garder les mains-libres pendant son séjour, c’est la promesse des lunettes connectées de Google susceptibles d’impacter l’expérience de visite des voyageurs. Rechercher des informations sur un monument culturel, traduire les plats d’un restaurant japonais ou encore déambuler dans une destination en suivant un itinéraire via Maps, font partie des cas d’usages prometteurs dans le cadre d’un voyage.
Lorsque la navigation Maps est activée, l’utilisateur regarder vers le sol afin d’afficher une carte des environs pour se situer. Crédits : Google
L’entreprise prévoit de commercialiser ses lunettes connectées dans le courant de l’année 2025. Après le flop des Google Glass, l’entreprise californienne espère faire son retour sur le marché des vêtements connectées. Une ambition sans doute motivée par les progrès de l’intelligence artificielle en compréhension du langage naturel et en vision par ordinateur qui facilitent grandement l’interaction multimodale. Pendant qu’OpenAI s’offre les services de Jony Ive, le designer de l’iPhone, pour plancher sur un appareil sans écran permettant d’accéder aux modèles d’intelligence artificielle, Google mise sur le potentiel d’un objet du quotidien pour démocratiser l’usage de Gemini.
Photo d’ouverture : bruce mars
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