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Le rapport An Ambitious Agenda for European AI lève le voile sur la façon dont les grands industriels européens misent sur l’IA pour redéfinir leur activité. L’occasion d’en apprendre plus sur la façon dont Airbus et Safran s’appuient sur l’intelligence artificielle pour optimiser la conception, la fabrication et la maintenance des avions.
Comment l’IA est-elle utilisée par les acteurs de l’aéronautique ? Le rapport An Ambitious Agenda for European AI du fonds d’investissement General Catalyst lève le voile sur la façon dont les grands groupes européen du secteur font évoluer les processus de travail, les modèles économiques avec l’intelligence artificielle.
A travers l’utilisation de l’IA, l’avionneur ambitionne d’établir de nouvelles normes industrielles en matière de sécurité, de fiabilité et de durabilité pour positionner l’Europe à l’avant-garde de l’innovation.
Pour atteindre cet objectif, Airbus appelle à un sursaut européen en faveur de l’IA dans le cadre de l’initiative EU AI Champions qui réunit un total de 60 groupes européens parmi lesquels figure notamment le groupe Lufthansa. Cette alliance appelle à simplifier le cadre réglementaire du Vieux Continent pour créer un “leader mondial de l’IA”, comme le soulignent nos confrères de Déplacements Pros.
Attention toutefois à ne pas sacrifier les valeurs de transparence, de fiabilité et d’éthique qui permettront à l’Europe de se différencier sur le marché mondial de l’IA, comme le soulignait Arno Pons auprès de TOM.travel.
L’Europe peut-elle devenir leader de l’intelligence artificielle industrielle ?
Et si ces discussions peuvent paraître réservées aux grands industriels de l’aéronautique, le développement de l’IA en Europe constitue une opportunité pour tous les acteurs de l’industrie du Tourisme, quelle que soit leur taille.
Avec l’implantation de centres de données en France, un tissu économique de l’IA est susceptible de se développer et ainsi rendre cette technologie accessible à l’ensemble de l’industrie touristique, du constructeur d’avion aux startups en passant par l’agence de voyages et l’hôtelier du coin.
Photo d’ouverture : Andrés Dallimonti
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