TRIBE ambitionne d’atteindre 100 hôtels en Europe d’ici 2030. Quels sont les leviers pour y parvenir ?
Pauline Oster :
Cet objectif est déjà bien engagé car nous sommes déjà à 60 hôtels ouverts ou dans le pipeline. Le concept TRIBE séduit, car il répond à une attente claire : proposer des espaces hybrides où l’on vient autant pour dormir que pour travailler, se détendre ou se retrouver.
Nos hôtels sont conçus comme de véritables lieux de vie, avec des espaces ouverts – les Social Hubs – qui fonctionnent du matin au soir. On peut y prendre un café en télétravaillant, déjeuner entre deux rendez-vous ou revenir en soirée pour un cocktail sur le rooftop. Cette continuité crée un écosystème rentable, vivant et attractif pour les propriétaires. C’est pour cela qu’on mise sur des emplacements centraux, dans les capitales ou dans des villes secondaires à fort potentiel culturel & loisir, ou près des aéroports (mais là aussi, toujours un emplacement de choix, pratique et accessible).
À cela s’ajoute un modèle flexible, capable de s’adapter à différents formats – hôtels neufs ou conversions – et des offres F&B ajustables selon les marchés : du restaurant complet à la version “unconventional”, plus légère mais toujours qualitative. Enfin, l’appui du groupe Accor est un atout majeur : distribution avec ALL Accor, pricing, fidélisation et achats via Astore. C’est un gage de solidité pour les investisseurs.
La restauration est centrale dans vos concepts. Comment alliez-vous attractivité et rentabilité ?
P.O. : La restauration, c’est le

