Belambra est l’un des acteurs historiques du tourisme en France. Quelle est aujourd’hui votre stratégie de développement immobilier ?
Alice Roudaut : Belambra, c’est aujourd’hui 44 sites répartis sur l’ensemble du territoire français, représentant plus de 35 000 lits. Notre modèle repose sur un équilibre entre différents types de détention :
un tiers de nos sites détenus en propre,un tiers en copropriété,et un tiers en partenariat avec des investisseurs institutionnels.
Cette structure mixte, entre asset heavy et asset light, nous donne une grande agilité : nous pouvons aussi bien opérer un développement rapide par bail qu’investir sur le long terme avec un ancrage patrimonial fort.
Notre approche repose sur quatre piliers :
Nous sommes constructeurs – nous concevons et développons nos propres sites, comme aux Deux Alpes ou à Flaine, livrés en moins de deux ans.Nous sommes exploitants, avec une maîtrise complète de l’expérience client.Nous sommes propriétaires et investisseurs, garants de la valorisation de nos actifs.Et surtout, le client reste au cœur de toutes nos décisions, qu’il s’agisse d’un développement, d’une rénovation ou d’une extension.
Belambra existe depuis 60 ans. Notre ambition, c’est de construire les 60 prochaines années en continuant d’allier performance économique, attractivité et durabilité dans l’objectif de satisfaire les attentes du client. Post COVID, dès l’arrivée d’Alexis Gardy, nous avons entrepris sur une majeure partie de nos sites, des rénovations ainsi que des constructions de nouveaux sites 5B.
Vous parliez d’une “phase de reconquête”. Comment cela se traduit-il concrètement ?
A.R. : Aujourd’hui, forts de cette stabilité de notre modèle, nous reprenons progressivement le chemin
