C’est un feuilleton qui alimente la communauté hôtelière de Courchevel depuis un bon moment. Stéphane Courbit s’est pris de passion pour cette station huppée des Trois Vallées en commençant par acquérir Les Airelles, le palace historique du Jardin Alpin, dont il a fait une enseigne de luxe déclinée notamment à Versailles et Saint-Tropez.
Il y a aussi acquis des chalets pour en faire des résidences de luxe. Mais il manque un établissement pour satisfaire son appétit et régner un peu plus sur ce quartier de Courchevel qui concentre la clientèle la plus fortunée.
L’ancien Mercure Jardin Alpin est détenu par un syndicat de copropriétaires, au rang desquels figure notamment le groupe Kerzner International, et Stéphane Courbit lui-même qui détient les murs du bar-restaurants et plusieurs chambres. Le Lov Group était le gestionnaire de l’établissement jusqu’en 2023 avec l’espoir de s’en rendre totalement propriétaire et de le transformer en hôtel de luxe pour compléter l’offre haut de gamme de la station.
En 2023, c’est le groupe Honotel qui récupère le contrat de management et intègre l’établissement dans la collection HappyCulture. Il reste à ce jour le seul hôtel en catégorie 4 étoiles.
Lutte d’ambitions entre les actuels copropriétaires
Malgré plusieurs tentatives, le Lov Group n’a toujours pas réussi à convaincre les copropriétaires de céder leurs actifs. De son côté, le groupe Kerzner tente la même manœuvre et se heurte au refus de Stéphane Courbit de céder ses parts malgré des propositions très généreuses.
La situation semblerait bloquée. Mais dans une nouvelle offensive, selon les informations combinées de
