Dans l’univers du luxe, on peut être une marque à l’intérieur d’un grand groupe puissant ou choisir d’être plus modeste en taille mais plus concentré. Où va votre préférence ?
Je participe à des conférences où je suis entourée de marques gérant ou franchisant plus de 600 établissements. Chez Kempinski, tous modèles de gestion confondus, nous avons à ce jour 79 établissements portant notre nom. Il existe donc un véritable choix entre le volume et une gestion attentive. Kempinski a opté de se concentrer sur le luxe et la qualité, avec pour objectif de préserver une marque claire. Cette stratégie a été présentée en décembre dernier au conseil d’administration et validée. Ma priorité est d’élever le niveau des prestations de la marque.
Le développement nécessaire passera-t-il par des partenariats comme celui récemment conclu avec le groupe chinois BTG Homeinns ?
Ce partenariat est très spécifique au marché chinois. Beijing Tourism Group est un partenaire de longue date avec de grandes ambitions en matière de volume, visant 10 000 établissements dans les années à venir, tout en souhaitant aussi s’imposer dans le luxe. Mais il ne s’agit pas d’utiliser Kempinski pour soutenir leur croissance dans ce segment. L’objectif est plutôt de réévaluer notre parc d’une douzaine d’hôtels en Chine, afin d’en maintenir un standard de qualité élevé. Nous avons d’autres accords de coopération.
Est-ce ce qui justifie la création de la co-marque NUO ?
Alors même que nous concentrons nos efforts sur le luxe et la qualité autour de la marque Kempinski, quitte à restreindre notre
